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DEP Pose de revêtements de toiture: Un métier à toute épreuve

Quel que soit le temps, été comme hiver, le couvreur, spécialiste des toits, doit répondre présent. Et actuellement, l’industrie de la construction est un secteur d’activité économique important dans lequel on privilégie l’accès aux diplômés.

Certes, les perspectives d’avenir dans ce domaine varient toujours selon l’économie, mais en ce moment la demande pour ces métiers est en pleine croissance. «Il y a un taux de roulement important. Le marché se réactive et environ 90 % des apprentis couvreurs et des couvreurs compagnons travaillent», indique Claude Boulanger, professeur de pose de revêtements de toiture au Chantier de Laval.

Le centre de formation Le Chantier, à Laval, est un des deux établissements au Québec qui proposent le Diplôme d’études professionnelles (DEP) en pose de revêtements de toiture. Proposant 600 heures de cours et aboutissant à un stage, cette formation est accessible aux personnes de  16 ans avec un niveau de secondaire 3 en anglais, en français et en mathématiques ou encore un di­plôme d’études secondaire (DES). Après avoir accumulé un minimum de 1?000 heu­res de travail comme apprenti, le diplômé pourra obtenir sa carte de compagnon. C’est en forgeant qu’on devient forgeron!

Une bonne condition physique
Le couvreur peut travailler pour une entreprise spécialisée en toiture, en cons­truction, en rénovation ou  encore à son propre compte. «Il applique et pose des revêtements sur différents types de toits, ou encore il remet à neuf les toitures et effectue les réparations nécessaires», souligne Claude Boulanger. «Il faut un minimum de dextérité, et surtout une bonne condition physique pour pratiquer ce métier», rappelle l’enseignant. Il faut également aimer la minutie et la précision, mais aussi le travail d’équipe. Toutefois, comme pour beaucoup de métiers de la construction, le risque fait partie du quotidien. On peut par exemple faire des chutes ou souffrir de coups de chaleur.

Pas qu’un métier d’hommes
Bien que ce soit un métier très physique, pas moins de 15 filles au Québec exercent le métier de couvreuses. «Bien entendu, pour se tailler une place dans ce milieu, il faut prouver qu’on est tout aussi professionnelle que les hommes, avertit Teresa Moniz, couvreuse depuis 10 ans. Et il faut être prête psychologiquement à affronter les préjugés.»

Six de ces couvreuses sont diplômées du centre de formation Le Chantier, et actuellement, l’une d’entre elles est inscrite au DEP Pose de revêtements de toiture.

Renseignements et inscriptions: www.cslaval.qc.ca/lechantier

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