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Les contrôleurs aériens, la sentinelle de l'air

En avril, les cendres projetées par le volcan islandais Eyjafjoll ont rendu difficile, voire impossible, le trafic aérien en Europe. Comme c’est souvent le cas, cet évènement malheureux a mis en lumière un métier peu connu, celui de contrôleur aérien.

Les contrôleurs sont responsables de la gestion du trafic aérien. Véritables sentinelles de l’air, ils conservent un contact constant avec les équipages de vol afin d’ordonner les déplacements des appareils. Ils indiquent à chacun quand se déplacer et dans quelle direction aller, évitant ainsi les collisions au sol ou dans les airs.

Il en résulte un trafic efficace, harmonieux et sécuritaire. Ils transmettent également aux équipages des informations sur les conditions météorologiques et les autres facteurs affectant leur vol. Finalement, ils servent de coordonnateur dans des situations d’urgence.

Les contrôleurs utilisent des technologies de pointe. Le contact constant avec les équipages est maintenu grâce à la radiotéléphonie sur bande VHS. Un radar leur permet également de détecter les transpondeurs dont chaque vol est équipé et de connaître en tout temps leur position exacte. Ces technologies leur permettent d’évaluer les risques sur-le-champ et de donner rapidement des directives pour éviter tout incident. C’est un métier où il faut penser vite.

Malgré les récessions, le nombre de déplacements par avion ne cesses d’augmenter depuis de nombreuses an?nées. À l’échelle mondiale, l’Organisation de l’aviation civile internationale prévoit une augmentation du nombre de passagers de 3,3 % en 2010 et de 5,5 % en 2011. Plus de passagers, signifie plus d’avions dans les airs, et donc un besoin accru de contrôleurs.

La préoccupation croissante pour la sécurité aérienne favorise aussi leur embauche. On se souviendra qu’en 2005, le nombre insuffisant de contrôleurs fut une des raisons invoquées pour expliquer plusieurs accidents d’envergure à travers le monde.

Depuis 1996, NAV Canada est responsable du contrôle aérien pour les 41 aéroports sous juridiction fédérale au pays. Cet organisme gère son propre programme de formation des contrôleurs. Les candidats sont soumis à une sélection rigoureuse, comprenant des tests, des entrevues et une séance d’évaluation.

Les heureux élus recevront une formation de 4 à 6 mois, suivie d’un apprentissage en emploi rémunéré pouvant durer jusqu’à un an. Ils peuvent ensuite être affectés partout au Canada.

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