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Les étudiants ont du mal à joindre les deux bouts

Selon un récent rapport intitulé Canadian Student Survey : Summer Work and Paying for Post-Secondary Education (Son­dage auprès des étudiants canadiens : emplois d’été
et frais d’étu­des postsecondaires), la plupart des
étudiants de tout le Canada ont de plus en plus de mal
à trouver les ressources nécessaires pour payer leurs frais de scolarité.

Dans ce rapport, réalisé pendant la session d’automne de l’année universitaire 2009-2010, on examine les tensions découlant des taux de chômage élevés chez les jeunes, les moyens auxquels les étudiants ont recours pour financer leurs études et la façon dont le manque de fonds limite leur capacité à poursuivre leurs études.
«De toute évidence, les étudiants ont des soucis financiers, en grande partie imputables aux sommets historiques du taux de chômage étudiant de l’été dernier et de la présente année scolaire, a indiqué Arati Sharma, directrice nationale de l’Alliance canadienne des associations étudiantes.

Nous sommes particulièrement préoccupés par les conséquences que
ce manque d’argent risque d’avoir sur les étudiants de milieux à revenus modestes.»
Le rapport précise que, malgré leurs efforts pour trouver un emploi d’été à plein temps, près du tiers des étudiants interrogés n’ont réussi à se trouver qu’un emploi d’été à temps partiel. Par conséquent, pour la période de mai à août, les étudiants n’ont gagné en moyenne que
3 200 $ et n’ont pu économiser que moins de la
moitié de cette somme.

Des conséquences
sur les études

Le rapport souligne également que le manque de fonds peut avoir des répercussions négatives sur la
persévérance scolaire. Ainsi, les étudiants issus de milieux à revenus modestes ont affirmé qu’ils seraient plus enclins à abandonner leurs études à plein temps au profit de solutions à temps partiel moins coûteuses, ou à abandonner complètement les études postsecondaires advenant une hausse des frais.

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