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Trouvez un emploi à l'étranger: La vie est ailleurs

Mélissa Guillemette - Métro

Serrer son nÅ“ud de cravate devant Paris qui se réveille? Commander son café en espagnol à Buenos Aires, en route pour le boulot? Certains rêvent de déménager leurs pénates à l’étranger pour le travail. Quels domaines leur ouvrent la voie?

Comptabilité
Les normes en comptabilité s’internationalisent et favorisent la mobilité des CA. «De plus, les cabinets d’ici ont souvent des bureaux à l’étranger, indique la vice-présidente de la formation et de la relève de l’OCAQ, Diane Messier. De nombreux comptables, et même des stagiaires, vont y faire des mandats.»  

Droit
Les avocats peuvent trouver un emploi outremer, surtout s’ils sont spécialisés. «Des avocats, il en pleut, mais un avocat spécialisé en propriété intellectuelle, par exemple, a plus de chance de se trouver un emploi à Londres», estime le conseiller en orientation Mario Charette.

Gestion, administration et marketing

Les travailleurs qui ont établi des contacts à l’étranger au fil de leur expérience canadienne ou qui ont Å“uvré pour des campagnes internationales auront plus de facilité à trouver un emploi dans ces domaines.

Génie
Le savoir des ingénieurs peut circuler d’un bout à l’autre du globe. Une première bonne expérience en sol canadien est un atout pour s’exporter en ingénierie, remarque Mario Charette.

Tourisme

Le tourisme est un marché  ouvert aux étrangers. «Le seul frein est la question de la langue, prévient la conseillère en orientation France Moïse. En connaître plusieurs est un must.» 

Informatique et technologies

Les concepteurs 3D, les programmeurs et les informaticiens ont beaucoup d’avenir au-delà des frontières. «On est bien coté au Québec dans ces domaines, alors il y a beaucoup de va-et-vient de la main-d’Å“uvre», explique France Moïse. 

Le développement international

Les autres travailleurs peuvent vivre une expérience à l’étranger dans un contexte de coopération internationale. Du caméraman au travailleur social, les possibilités sont larges. «Mais les gens qui travaillent en santé ou en agriculture sont les plus en demande», spécifie M. Charette.

Surtout pour les professionnels

Le spécialiste en développement de carrière internationale et auteur du Big Guide to Living and Working Overseas, Jean-Marc Hachey, fait une mise au point. «Outre les emplois comme les récoltes en France ou le travail dans les pubs en Angleterre, le marché du  travail international est surtout ouvert aux professionnels.»

D’ailleurs, une carrière à l’étranger se prépare sur les bancs d’école. Il faut multiplier les stages, le volontariat et les sessions à l’étranger. «Ça permet d’acquérir les traits queles employeurs à l’échelle internationale recherchent, c’est-à-dire le sens de l’écoute, la compréhension du choc culturel et la débrouillardise», précise M. Hachey.

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