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Danger, pénurie de compétences

Avez-vous entendu parler de pénurie de compétences? Sachez-le : malgré la grande pénurie de main-d’ouvre qui approche, une pénurie de compétences pourrait laisser certains d’entre vous sans emploi.

Manque de main-d’ouvre…

Il y a déjà quelques années que les médias nous annoncent que les bébés-boumeurs quittent le marché de l’emploi en bloc, libérant ainsi un grand nombre de postes. Comme les jeunes qui se présentent sur le marché sont nettement moins nombreux que leurs aînés, les économistes prévoient une grande pénurie de main-d’ouvre dans de nombreux secteurs d’activités d’ici 2012.

C’est une bonne nouvelle. D’habitude, lorsqu’il y a plus de postes disponibles, il est facile de trouver du travail. Plusieurs, moi y compris,  encouragent les étudiants à rester à l’école en faisant valoir le nombre de postes intéressants qui se libèrent.

… et pénurie de compétences
Selon ce beau scénario, néanmoins, les jeunes remplaceraient les boumeurs dans des emplois inchangés après leur départ. Or, que se passerait-il si ces emplois exigeaient dorénavant plus de compétences? Surtout, qu’arrivera-t-il s’il n’y a pas assez de jeunes qui possèdent les compétences nécessaires?

Selon un article du Globe and Mail, la situation ressemblerait alors à la tragédie vécue par la ville de Waterloo, où se trouve Research in Motion (RIM), l’entreprise à qui on doit les BlackBerry. En novembre 2009, on estimait à pas moins de 2 000 le nombre de postes de haute technologie vacants dans la région.  Pourtant, ce même mois, Waterloo expérimentait un taux de chômage de 9,2 %, nettement au-dessus de la moyenne canadienne. On y trouvait donc à la fois un chômage très élevé et de nombreux postes disponibles.

Cette situation contradictoire résulte d’une pénurie de compétences. La main-d’ouvre est disponible en grand nombre, mais ne peut occuper les postes vacants, puisqu’elle ne possède pas les compétences nécessaires. Tout le monde s’arrache les cheveux : les employeurs parce qu’ils ne peuvent trouver d’employés, les travailleurs parce qu’ils ne peuvent trouver d’emploi.

Devenir compétent

Or, une pénurie de compétences se prépare au Québec. Les emplois disponibles demandent de plus en plus souvent des compétences acquises au cégep ou à l’université. Finie, l’époque où on pouvait gagner sa vie avec une 10e année forte! Cela dit, 30 % de nos jeunes ou plus ne terminent pas leurs études secondaires. C’est la recette parfaite pour notre Waterloo!

Vous voulez être sûr de profiter du départ des boumeurs? Faites un diplôme d’études, qui vous fournira des compétences spécifiques pour des postes précis sur le marché de l’emploi. Ne soyez pas victime de la pénurie de compétences!

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