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Mettre sa carrière sur les rails

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Le Canadien National vient d’annoncer qu’il devra embaucher 10 000 travailleurs au cours des 5 prochaines années. Il y a là de bonnes occasions de formation et d’emploi dans l’industrie ferroviaire.

La main-d’ouvre de l’industrie ferroviaire est parmi les plus âgées. Il n’est donc pas surprenant que ce secteur doive embaucher 10 000 nouveaux travailleurs pour répondre aux départs à la retraite. Il faut préciser néanmoins que c’est dans l’ensemble du Canada que le Canadien National (CN) devra en embaucher autant. Il n’emploie, en effet, qu’environ 3 100 personnes au Québec.

Selon le site web du Conseil sectoriel de la main-d’ouvre dans l’industrie ferroviaire (CSMO-Rail), dans l’ensemble de l’industrie au Québec, c’est quand même 50 % du personnel qui devra être remplacé d’ici 2012, ce qui correspondra à quelque 2 000 emplois dans les domaines du transport, de l’entretien mécanique et de l’ingénierie de la voie.

C’est probablement la première de nombreuses annonces semblables. En effet, dans les années 1970, plusieurs secteurs d’activité ont embauché de façon massive des jeunes fraîchement émoulus du nouveau système d’éducation. Tous ces jeunes sont maintenant en âge de tirer leur révérence et de quitter le marché du travail. Les secteurs où on observe le même phénomène incluent la santé, la fonction publique et plusieurs branches du secteur manufacturier.

Néanmoins, le CN nous a prévenus qu’il ne remplacerait pas tous les employés qui partent à la retraite. Il en profitera pour réduire sa force de travail et revoir ses méthodes pour chercher ainsi à augmenter sa productivité, donc à faire autant avec moins d’employés. Il est très probable que d’autres secteurs adoptent une approche semblable, puisque la main-d’ouvre n’est plus abondante et que la productivité les aide à faire face à la compétition étrangère.

C’est quand même une embauche massive qui se prépare, et le CN aura probablement besoin de travailleurs dans tous les corps de métier qu’il emploie. Le Centre de Formation des Métiers Ferroviaires (CFMF) offre des formations propres à cette industrie un peu partout au Québec. Les cours, de niveau professionnel ou collégial, permettent de devenir soit chef de train, mécanicien de locomotive, contrôleur de la circulation ferroviaire, agent de la voie, wagonnier ou électromécanicien de locomotive. On en apprendra davantage sur le site www.canac.com.

Le cégep André-Laurendeau offre aussi une attestation d’études collégiales (AEC) qui permet d’assumer les fonctions de chef de train. Les perspectives d’emploi sont encore meilleures lorsqu’on sait qu’après une année 2009 difficile, le CN s’est remis sur les rails au début de l’année avec un bénéfice de 21 %. Ce succès est intimement lié à la demande de charbon et
de minerais vendus aux économies émergentes, comme la Chine et l’Inde. Peut-être devriez-vous sauter dans ce train qui passe!

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