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Les omnipraticiens, ces indispensables

Au Québec, on estime qu’il faudrait 1 175 mé­­decins de famille supplémentaires pour ré­pondre aux besoins de la population. Et la demande n’est pas près de se résorber. Pour contrer cette pénurie, la médecine familiale devra attirer plus d’étudiants, affirme le Dr Louis Godin, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ). «Cette an­née, 60 postes de résidence en médecine familiale n’ont pas trouvé preneur», déplore-t-il.

Selon le Dr Godin, les facultés de médecine ne font pas assez de place à l’enseignement de la médecine familiale. «Plus tôt les étudiants seront exposés à la médecine familiale durant leur parcours, plus on aura de chances qu’ils s’intéressent à cette spécialité», croit-il. Véronique Clapperton,  résidente à l’unité de mé­decine familiale de Rimouski, partage ce point de vue. «La médecine familiale n’est pas suffisamment valorisée. Pour­tant, c’est une pra­­tique tellement valorisante!» assure-t-elle.

La jeune femme apprécie particulièrement la diversité associée à l’exercice de sa profession. «On peut suivre les patients à travers toutes les étapes de leur vie. On développe donc une relation privilégiée avec eux», dit-elle. Cette habileté à établir une bonne relation avec le patient est d’ailleurs la principale qualité que doivent posséder les omnipraticiens, estime la Dre Louise Authier, directrice du programme de résidence en médecine familiale de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.  «C’est essentiel si on veut orienter le patient vers le bon spécialiste», précise-t-elle.

Pour plus d’informations, visiter le site de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

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