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Cessez de crier à la catastrophe!

Rappelez-vous votre adolescence et ce que vous ressentiez quand, au petit matin, vous constatiez qu’un bouton ou un feu sauvage était apparu sur votre visage. Si vous étiez comme la plupart des ados, vous deveniez dysfonctionnel pour la journée. Peut-être décidiez-vous carrément de ne pas vous présenter à l’école. Tout ça pour un bouton! Avouez que c’était un peu excessif.

Le pire, c’est qu’on continue souvent d’avoir cette attitudeà l’âge adulte. Un accident ralentit le trafic un matin, et vous réagissez comme si votre vie venait de basculer. Vous frappez le volant. Vous fulminez. Un client refuse votre proposition, et vous vous dites que vous avez perdu vos talents de vendeur, que la dé­chéance vous attend. Si vous avez tendance à crier à la catastrophe, sachez que cela libère en vous des hormones qui vous font vieillir plus rapidement et qui vous empêchent de profiter pleinement de la vie. Que pouvez-vous faire pour vous débarasser de cette fâcheuse habitude?

Premièrement, quand vous constatez que vous criez à la catastrophe, dites-vous que ça pourrait être pire. D’accord, le trafic est bloqué, mais, au lieu d’être pris dedans, vous pourriez être impliqué dans un accident. Le refus de ce client vous indispose, mais ça ne veut pas dire que vous êtes devenu incompétent! J’ai récemment eu la chance d’assister au témoignage d’un grand brûlé. Il donne des conférences dans les écoles et il aime bien dire que les jeunes acceptent davantage leur acné après une rencontre avec lui. C’est normal : ils découvrent alors que leur sort pourrait être bien pire. Ils arrivent à faire la part des choses.

Deuxièmement, demandez-vous si, plutôt que d’être une catastrophe, l’événement que vous vivez ne serait pas une occasion déguisée. Par exemple, en demandant à votre client pourquoi il n’est pas intéressé par votre proposition, vous découvrirez peut-être ce qu’il lui manque pour pouvoir vous dire oui. Un non n’est pas nécessairement un signe de rejet. Rappelez-vous les grandes «catastrophes» de votre vie qui se sont avéré des bénédictions. Cette perte d’emploi qui vous a permis de trouver un boulot que vous adorez. Cette rupture qui vous a permis de trouver l’amour de votre vie.

Troisièmement, apprenez à vous détendre. Il est rare qu’on prenne de bonnes décisions quand on est assiégé par le stress. Rendez-vous la vie plus facile. Vous remarquerez également que les gens qui vous entourent adopteront une attitude plus positive à votre égard quand vous aurez cessé de crier à la catastrophe. Ce n’est pas étonnant : ils ont aussi leur vie et leurs propres désagréments à gérer.

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