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Daniel Gosselin: enseignant dans l'âme

Chaque année, la plupart des 20 élèvesque Daniel Gosselin accueille dans sa classe en septembre vivent à Montréal depuis moins de deux mois. Âgés de 6 et 7 ans, ils ne connaissent souvent pas un mot de français, mais commencent à le parler très vite, après quelques semaines seulement!

Dès les premiers jours, il est important de mettre l’enfant à l’aise, explique l’enseignant, sinon il lui sera difficile d’apprendre. Certains ont connu la guerre, subi des traumatismes ou survécu à des catastrophes naturelles. «En classe d’accueil, le professeur doit être très compréhensif et patient», insiste-t-il.

L’école primaire Bedford compte autour de 500 élè­ves et 4 classes d’accueil. Pour communiquer avec les parents et leurs enfants, le professeur doit travailler régulièrement en collaboration avec des interprètes, des conseillers et des intervenants sociaux. «C’est un véritable travail d’équipe!»  souligne Daniel Gosselin, qui s’implique tout aussi activement avec les professeurs des autres classes. Il doit constamment rajusterson programme pour s’assurer que ses élèves seront prêts à intégrer le système régulier à la fin de l’année scolaire.

Enseigner à aimer l’école
Ce prof enthousiaste doit également faire preuve d’une grande créativité pour se bâtir une banque de matériel, le principal défi pour un jeune professeur, mentionne celui qui offre généreusement son aide à tous ses nouveaux collègues. En classe ou à l’extérieur, tous les moyens sont bons pour s’instruire : sorties et jeux éducatifs, ateliers avec de vrais objets pour le vocabulaire, et même un microphone pour encourager les élèves à prendre la parole devant leurs camarades!

«S’ils aiment l’école, c’est plus facile pour moi de les aider à apprendre», admet Daniel Gosselin. Différentes tâches sont aussi assignées aux enfants pour les préparer à la réalité des classes régulières, où ils devront être plus autonomes et responsables. Chaque fin d’année amène son lot d’émerveillement pour Daniel Gosselin, qui ne peut que constater les progrès rapides de ses élèves. Cet homme qui a l’enseignement dans l’âme avoue que pour lui, le plus beau cadeau, «c’est d’entendre que les enfants sont heureux de retourner en classe après un congé!»

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