Psychologues du réseau public: l'accès aux services menacé
Cette année, 236 postes de psychologues resteront vacants. En 2013-2014, ce chiffre passera à près de 400. C’est pourquoi l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) presse le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, d’agir rapidement afin d’améliorer les conditions de travail des psychologues dans le réseau public, afin de contrer la pénurie.
«Cette pénurie a de graves conséquences sur la santé de milliers de personnes souffrantes, qui n’auront pas accès à du soutien psychologique. Toutes n’ont pas les moyens d’aller consulter au privé, s’indigne Dominique Verreault, présidente de l’APTS. De plus en plus, on se dirige vers des services psychologiques à deux vitesses.»
L’APTS est une organisation syndicale qui regroupe 27 000 personnes, occupant des postes professionnels et techniques dans le réseau de la santé et des services sociaux. Selon Mme Verreault, les conditions de travail dans les établissements publics ne cessent de se détériorer. «Ainsi, de plus en plus de psychologues choisissent de pratiquer dans le privé, où la clientèle est moins complexe et où la rémunération est supérieure», affirme-t-elle.