Soutenez

Êtes-vous une victime ou un être volontaire?

Quel est votre sentiment en vous rendant au travail le matin? Avez-vous l’impression que vous y aller de votre plein gré ou que vous n’avez pas le choix de le faire? La réponse à cette question est lourde de conséquences. Certains entrent vraiment au travail contre leur gré. C’est pour eux une réaction viscérale. Ils préféreraient de loin rester à la maison ou travailler ailleurs.

Ils entrent à reculons, avec le sentiment qu’ils sont obligés de le faire, qu’il faut bien payer le loyer et que la vie le leur impose. Ils se voient comme des victimes d’un complot injuste ourdi par le cosmos ou par la vie. Ils se sentent piégés et impuissants. Ce sont là des pensées dangereuses. Les études ont prouvé que le sentiment d’impuissance entraîne ra­pidement, chez les êtres vivants, une perte d’énergie et des risques de dépression. Pour se sentir bien, il faut avoir le sentiment de con­trôler sa vie.

Vous devriez donc, si vous souhaitez passer une bonne journée, vous présenter au travail en vous disant que vous avez décidé de le faire. Après tout, n’est-ce pas vrai? Vous auriez tout aussi bien pu rester couché ce matin… Je sais. Ça n’est pas si simple. Il est possible que vous détestiez votre emploi (ou votre patron, ou vos collègues, ou…) et que vous ne consentiez à le garder que pour vous assurer que vous aurez une paye la semaine prochaine.

Si tel est le cas, décidez dès maintenant que vous vous doterez ce soir d’un plan de match pour changer votre sort. Vous pouvez changer d’emploi, changer de service pour vous éloigner de ce patron ou de ce collègue. Tout cela est possible. Qu’allez-vous faire? Prenez la décision, puis demandez-vous si vous avez envie de rentrer au travail… en attendant.

Il est probable que la réponse sera oui. En vous donnant un plan d’action, vous venez de reprendre le contrôle de votre existence. Vous êtes à nouveau aux commandes de celle-ci. Vous pouvez parier que la journée se passera mieux et qu’elle ne vous laissera pas épuisé comme si vous aviez décidé de jouer les victimes.

Vous n’êtes pas une victime. Vous avez toujours le choix. Décidez de faire les choses au lieu de simplement les subir. Et souriez en entrant au travail. Même si vous croisez ce collègue que vous n’aimez pas. Dites-vous mentalement que VOUS avez décidé de venir travailler… en attendant.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.