Technologie des procédés et de la qualité des aliments : «Un domaine en constante évolution»
CV
- Nom : Katherine Deschênes
- Formation : Technologie des procédés et de la qualité des aliments, Cégep régional de Lanaudière à Joliette, 2007 à 2010
- Employeur au moment de l’entrevue : Natrel
- Dans la profession depuis : 2010
Pourquoi avez-vous choisi de vous inscrire en TPQA?
Mes parents ont une ferme laitière. J’ai donc d’abord étudié en gestion et exploitation d’entreprise agricole. J’ai poursuivi mes études dans le but de me lancer dans la fabrication de produits transformés directement à la ferme.
Quelles sont les principales tâches d’un diplômé en TPQA?
On doit s’assurer de la salubrité et de la qualité des aliments transformés. On contrôle la production afin qu’elle soit conforme aux normes établies. Lorsque je suis affectée à la production de la crème, par exemple, je dois veiller à ce qu’il y ait les bons pourcentages de matières grasses dans chaque lot. On peut aussi travailler dans des laboratoires qui effectuent différents tests
sur les aliments.
Quelles qualités doit-on posséder pour travailler dans ce domaine?
Il faut avoir à la fois un côté scientifique et un côté manuel. Il faut aussi être polyvalent et savoir travailler en équipe, surtout si on travaille en production.
Quels aspects de votre travail préférez-vous?
Je suis fascinée par la transformation du produit. À la ferme, je vois le produit de base, le lait, et à l’usine, je vois tout ce qu’on peut en tirer. Comme on fait beaucoup de recherches pour créer le meilleur produit transformé possible, c’est un domaine en constante évolution, et ça me plaît.
Quels sont les points négatifs liés à votre travail?
Dans l’industrie laitière, on roule en permanence. En ayant grandi sur une ferme, je sais que les vaches produisent du lait même à Noël, mais il m’arrive quand même de trouver les horaires difficiles.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui songe à s’inscrire en TPQA?
C’est un secteur qui a de l’avenir, parce qu’on ne cessera jamais de manger. La technique ouvre beaucoup de portes, alors mon conseil, c’est qu’il ne faut pas hésiter à explorer les différentes possibilités.