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C’est confirmé, 6 terrains de golf sont voués à la renaturalisation

Le golf de Rosemère
Le golf de Rosemère fait partie du RCI adopté par le Grand Montréal. Photo: Denis Germain/Collaboration spéciale

C’était annoncé en juin et le gouvernement le confirme: un nouveau règlement protège six terrains de golf du Grand Montréal de potentiels développements résidentiels afin de miser sur leur renaturalisation. Ces espaces totalisent près de 284 hectares, l’équivalent de 400 terrains de soccer.

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté en juin ce règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour favoriser la renaturalisation ou la reconversion de ces terrains de golf. Plusieurs de ces terrains sont dans la mire des développeurs immobiliers. Avec la confirmation du gouvernement provincial que le règlement est conforme à ses orientations, il est maintenant officiellement en vigueur.

«En adoptant ce RCI et celui sur les milieux naturels entrés en vigueur en juin, les municipalités de la CMM ont démontré leur volonté et leur capacité à agir rapidement pour renforcer la résilience du Grand Montréal, alors que la crise climatique continue de s’intensifier partout sur la planète», affirme la présidente de la CMM, Valérie Plante, par voie de communiqué.

Cibles à atteindre

La CMM veut protéger 17% de son territoire. Or, «il ne reste pas assez d’espaces entièrement naturels pour atteindre les cibles de protection désormais requises pour assurer un avenir viable aux générations futures», estime-t-elle.

«La situation, tout autant que la population, exige des gestes forts comme ces deux règlements historiques qui constituent des éléments fondamentaux de la transition écologique que nous devons conduire à l’échelle métropolitaine et qui nous permettront d’atteindre, voire de dépasser, notre objectif de protéger 17% du territoire», estime Valérie Plante.

Les golfs visés par le RCI sont situés à Beloeil, Candiac, Chambly, Mascouche, Rosemère et Terrebonne. Le RCI adopté ne garantit pas leur protection permanente. Il bloque temporairement tout développement, le temps d’identifier les moyens à mettre en œuvre afin de concrétiser les choix effectués en matière de protection et de mise en valeur des composantes naturelles d’intérêt métropolitain.

À l’aube des élections provinciales, la CMM demande au prochain gouvernement 100 M$ pour la mise sur pied d’un programme d’acquisition des espaces présentant un potentiel de conversion en espace vert ou en milieu naturel.

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