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5 façons de manger bio sans se ruiner

Photo: Getty Images/Hemera

On entend souvent que consommer des produits bios coûte cher. D’ailleurs, selon un sondage sur la consommation de produits biologiques au Québec, réalisé par Filière biologique du Québec, 54 % des consommateurs interrogés affirment que les prix des produits bios limitent leurs achats. Pourtant, il est possible de manger vert sans avoir le portefeuille dans le rouge. Métro vous donne cinq conseils pour y parvenir.

Au fil des saisons
Les tomates, les fraises, les framboises et autres cerises ne poussent pas en plein hiver! Ce sont des exemples types de produits qu’on a tendance à consommer hors saison. Pourtant, ils sont moins chers quand ils sont achetés à la bonne période. S’ils ne sont pas de saison, la plupart des fruits et légumes sont importés et donc plus chers. Il est préférable de cesser de consommer des aliments hors saison. De plus, manger bio contribue souvent au développement des productions locales. Optez donc pour des produits du Québec.

À vos fourneaux!
On a souvent comme excuse, lorsqu’on mange des plats achetés non biologiques et tout préparés, qu’on manque de temps pour cuisiner. Pourtant, se mettre aux fourneaux aide à épargner. Aussi souvent que possible, achetez des produits de base et cuisinez vos plats! Vous éviterez ainsi de payer les frais intermédiaires qu’engendre la transformation : transport, distribution, emballage… C’est le meilleur moyen de savoir exactement ce qu’il y a dans votre assiette! Pensez à préparer des plats en plus grande quantité et à les congeler.

Rien ne se perd, tout se transforme
L’avantage avec les aliments biologiques, c’est qu’ils sont exempts de pesticides et de produits chimiques. Juste un petit coup de brosse pour les pommes de terre et un petit rinçage sous l’eau pour les autres fruits et légumes, et ils sont prêts à être consommés. Leur peau est pleine de fibres. Fini l’interminable pelage de patates. Manger bio, c’est également l’occasion d’user d’originalité et de ressortir les recettes de grand-maman. Pourquoi ne pas préparer une soupe de fanes de carottes et de radis par exemple?

Moins de viande, plus de légumineuses
Sans pour autant devenir végétarien, manger de la viande tous les jours n’est pas recommandés par les nutritionnistes, puisque sa consommation quotidienne augmente le risque d’infarctus, d’obésité, d’accident vasculaire cérébral et de cancer. Néanmoins, il faut un apport journalier en protéines. C’est donc l’occasion de redécouvrir les légumineuses (les haricots, flageolets, lentilles, pois cassés, pois chiches, ou encore soja) et les céréales, qui sont de parfaites solutions de rechange. Consommer bio, c’est aussi manger moins, d’autant plus que les produits bios sont plus consistants. Inutile d’avoir les yeux plus gros que le ventre, il suffit de manger équilibré.

Payer seulement ce que vous mangez
Pourquoi payer l’emballage? Qu’ils soient dans un sac ou dans une boîte décorée, des haricots sont des haricots. Le conditionnement représente un coût important qui est toujours payé par le consommateur. Adopter l’achat en vrac, c’est aussi réduire la production de déchets. Des déchets qui devront être traités. Si on résume : des articles plus chers à cause de l’emballage, des déchets en plus qui causent des déplacements… ce qui augmente les émissions de CO2. Le choix est vite fait : on opte, autant que possible, pour des produits en vrac.

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