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Qu'est-ce qu'on mange?

Une semaine sur deux, la nutritionniste Judith Blucheau présentera les nouvelles tendances en matière d’alimentation et de judicieux conseils.

Aliment-vedette: Le quinoa
Qui ne connaît pas le quinoa? Fort apprécié en Amérique du Sud, ce petit grain fait tranquillement son apparition dans le menu nord-américain. Cru, il ressemble au couscous, mais une fois cuit, il perd son opacité et devient translucide. Pour éliminer les saponines (qui lui donnent une saveur amère), on rince les grains à l’eau froide avant de les cuire. Sa saveur unique et subtile de noisette se marie bien avec tous les types de plats. On peut le servir en accompagnement à la place du riz, l’ajouter aux soupes maison ou encore l’intégrer aux salades-repas. À portions égales, le quinoa renferme plus de protéines et de fibres que le riz brun. Délicieux… et santé! 

Le saviez-vous?
Le cancer de la prostate affecte un nombre important de Canadiens. Les statistiques indiquent qu’un homme sur sept risque de contracter ce type de cancer au cours de sa vie. Pourtant, jusqu’à 20 % des cancers de la prostate pourraient être évités grâce à une saine alimentation. De nombreuses études ont montré qu’un menu équilibré contenant beaucoup de légumes pouvait prévenir l’apparition de ce cancer. En tête de liste? La tomate! Les chercheurs ont découvert que le lycopène contenu dans cette dernière protégeait les hommes contre le cancer de la prostate. Pour faciliter l’absorption de cet antioxydant, il est préférable de cuire les tomates et de les consommer avec un peu de gras. Que ce soit un potage ou un spaghetti italien, messieurs, pour protéger votre prostate, misez sur la tomate!

Mythe ou réalité?
Devrait-on limiter sa consommation de poisson à cause des contaminants qu’il renferme? Bien que certaines espèces contiennent plus de résidus de mercure que d’autres, les avantages liés à la consommation de poisson surpassent largement les risques associés à l’ingestion de mercure. Ne vous privez donc pas! Un menu équilibré compte au moins deux repas de poisson par semaine. Saumon, aiglefin, truite ou sardines, tous sont d’excellents choix! Seuls trois poissons devraient être consommés avec modération à cause de leur teneur plus élevée en mercure : le thon rouge, le requin et l’espadon. Santé Canada recommande de limiter la consommation de ces poissons prédateurs à un repas par semaine pour les adultes et à une fois par mois pour les femmes enceintes et les jeunes enfants. 

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