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Six problèmes de mathématiques

Quel est votre degré d’assurance face à une nouvelle situation? Voici deux façons d’envisager le même défi.

Problèmes 1 à 5
Supposons que je vous présente un problème de mathématiques difficile, dont l’enjeu est important (offre d’emploi, admission à l’université). De prime abord, vous n’avez aucune idée de la façon de le résoudre et vous craignez de manquer votre coup. Après 10 ou 15 minutes, la solution vous vient. Ouf! Je vous donne ensuite quatre autres problèmes, et la même chose se répète : il vous faut de 10 à 15 minutes de réflexion angoissée pour trouver chaque solution.

Problème 6
Puis, je vous présente le sixième problème. Là encore, aucune solution ne vous paraît évidente. Cela vous angoissera-t-il autant que de résoudre le premier problème? Eh bien, cela dépend beaucoup de ce que vous aurez appris des cinq premiers problèmes.

Je peux résoudre CE problème
Certaines personnes se concentrent sur la tâche à accomplir. Lorsqu’elles trouvent la solution, elles sont soulagées de constater qu’elles ont les compétences pour y arriver. En un certain sens, elles se trouvent chanceuses. Mais, qui sait si elles seront en mesure de résoudre le problème suivant? Pour ces personnes, le sixième problème suscite autant d’anxiété que le premier.

Je peux résoudre UN problème

D’autres personnes mettent leurs habiletés à profit d’une manière plus générale. Ce qu’elles ont appris en travaillant à résoudre les problèmes 1 à 5, c’est qu’elles ont les compétences en mathématiques et l’intelligence nécessaires pour venir à bout d’un problème difficile, en y mettant un peu de temps. Elles acquièrent de la confiance dans leurs aptitudes et se sentent donc moins anxieuses lorsqu’on leur présente le sixième problème.

Les problèmes de la vie
Ce à quoi on attribue la réussite est ce qui distingue une personne sûre d’elle-même d’une personne moins assurée, bien qu’elles aient la même intelligence générale, la même éducation et les mêmes aptitudes. Face aux problèmes de la vie, la personne qui manque d’assurance attribue sa réussite à la chance ou à des circonstances particulières. Les nouvelles situations lui causent toujours de l’anxiété, car les circonstances ont changé et la chance peut se défiler.

La personne sûre d’elle-même, par contre, n’a pas besoin de connaître les nouvelles circonstances. Les nouveaux problèmes sont simplement différents, pas nécessairement plus ardus que les précédents. Pour ces personnes, les réussites passées sont le gage du fait que les compétences nécessaires aux réussites futures sont déjà acquises.

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