5 trucs contre… l’infection urinaire
Environ une femme sur deux souffrira d’une infection urinaire au cours de sa vie. Si on parle des femmes, c’est qu’elles sont beaucoup plus sujettes à une telle infection. La gynécologue Chantal Dubois nous explique pourquoi.
CV
- Nom : Dre Chantal Dubois
- Années d’expérience : 13 ans
- Clinique : Avenir MD, à Laval
La confusion règne
Beaucoup de femmes mélangent les symptômes de la vaginite et ceux de l’infection urinaire, souligne la gynécologue. En cas d’infection urinaire, il n’y a pas de pertes, mais on urine plus souvent et c’est douloureux, comme une petite contraction. On ressent dans le bas ventre une sensation de brûlure et un spasme en fin de miction.
S’essuyer correctement
L’hygiène quand on va à la toilette est un élément fondamental. La Dre Dubois remarque que beaucoup de patientes ne s’essuient pas correctement. Il faut en effet aller de l’avant vers l’arrière. Cette manière de procéder empêche les bactéries de la région anale de se propager à l’orifice de la vessie.
Uriner après un rapport sexuel
Il est important de se lever pour aller uriner après chaque rapport sexuel, même si un condom a été utilisé. Contrairement aux hommes, chez qui l’anus est loin de l’urètre, les femmes sont sujettes à la migration de bactéries d’un endroit à l’autre pendant la relation sexuelle, et ce, même s’il n’y a pas eu de rapport anal.
Boire beaucoup d’eau
Une femme devrait boire de 1,5 à 2 litres d’eau chaque jour, surtout celles qui ont tendance à faire des infections de façon répétée. En général, boire de l’eau nettoie le système et aide à éliminer les toxines et les bactéries. Pour ce qui est du jus de canneberge, son efficacité n’est pas prouvée scientifiquement, mais cela ne peut pas nuire.
Mamans, attention
À cause des changements hormonaux et de la pression sur la vessie, les femmes enceintes sont plus fragiles et plus sujettes aux infections urinaires. Si l’infection n’est pas traitée, elle peut atteindre les reins et entraîner des complications.