Une serre «volante» de quatre étages de passage au Jardin botanique
Une serre de quatre étages a fait son apparition au Jardin botanique de Montréal aujourd’hui.
Baptisée l’Aéroflorale II, cette serre «volante» aurait atterri à Montréal au cours de la nuit du 17 au 18 juillet, après un séjour dans le Grand Nord, ont affirmé, lors d’un point de presse «improvisé», la directrice du Jardin botanique, Anne Charpentier, ainsi que le commandant de bord de l’aéronef, F.D.
Un «atterrissage» qui aurait été mouvementé, si l’on en croit les propos de ce dernier.
«Comme il a fait très chaud dans la journée, on a eu des mouvements thermiques indécelables qui ont créé une turbulence à l’atterrissage, relate le drôle de personnage. On s’est posé violemment. On a écrasé même un pauvre écureuil et on s’en excuse auprès des Québécois».
Abordant de manière ludique l’importance du verdissement en ville, L’Expédition végétale a été créée par La Machine, une compagnie de théâtre de rue fondée en France en 1999 et dirigée par François Delaroziere.
Phytovoltaïsme
Selon les dires du commandant F.D., la serre «volante» voyagerait à travers le monde pour collecter des végétaux et présenter leurs dernières découvertes en matière de «phytovoltaïsme».
«Un jour, l’un de nos chercheurs a découvert par accident qu’on arrivait à accumuler l’énergie qui circulait dans les racines et les feuilles des plantes, raconte, pince sans rire, le commandant F.D. On a développé ce système, à tel point que les plantes dans l’Aéroflorale II chargent l’ensemble de la structure en électricité et permettent de faire tourner les hélices pour voler.»
Une première nord-américaine
Se disant très honorée que le Jardin botanique de Montréal soit la première escale nord-américaine de L’Expédition végétale, Anne Charpentier a déclaré que les «recherches» menées par cette équipe de «scientifiques» hors de l’ordinaire permet d’aborder la question de l’importance du verdissement en ville d’une manière très originale.
Ce seraient d’ailleurs les érables qui auraient poussé L’Expédition végétale à s’arrêter à Montréal.
«On cherche à identifier dans chaque écosystème la diversité de végétaux qui pourront demain produire de l’énergie électrique», précise le commandant de bord, prétendant qu’un jour il sera possible de «brancher» son vélo électrique sur un arbre afin de le recharger.
L’équipe de «scientifiques» présentera ses travaux et ses expériences aux visiteurs du Jardin botanique entre 10h et 22h – à l’exception des 20, 21, 26 et 27 juillet –, son départ étant prévu le 31 juillet.