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La vie après plus d’une décennie dans le hockey professionnel

Stéphane Desjardins considère que la patinoire de l’aréna Chaumont d’Anjou est l’une des meilleures du Québec. Photo: Jason Paré, Métro Média

Originaire d’Anjou, le hockeyeur Stéphane Desjardins a raccroché ses patins il y a quelques années, après une carrière de 12 ans dans les ligues professionnelles mineures. Âgé de 49 ans, il souhaite maintenant renouer avec sa famille et redonner à la communauté qui l’a vu naître.

Le hockeyeur, qui a joué pour une vingtaine de clubs de neuf ligues différentes, admet que toutes ces années sur la route ont été difficiles sur sa vie familiale.

M. Desjardins revenait parfois au Québec, puisqu’il ne pouvait pas rester plus de six mois aux États-Unis. Cela ne l’a pas empêché de perdre contact avec certains membres de sa famille.

«Présentement, dans le cheminement de ma vie, j’ai repris contact avec mon cousin, ma cousine, ma tante. Ça fait 27 ans que je ne les ai pas vus.»

Ça m’a amené à goûter à toutes les joies de la vie. 

Stéphane Desjardins, ex-joueur de hockey professionnel

De plus, avec ses engagements de Roller Hockey l’été, il n’a pu être présent lorsque ces grands-parents et l’un de ses oncles sont décédés.

«C’est difficile quand on revient, pour essayer de racheter le temps», raconte-t-il, ému.

L’amour du hockey

Malgré tout, il ne regrette pas son choix, une affirmation appuyée par sa mère Yolande Dolci, qui l’a toujours encouragé.

«Lorsqu’il est parti à l’âge de 21 ans, j’ai dit “Stéphane, t’aimes jouer au hockey, t’accrocheras tes patins quand toi tu seras prêt. Il faut que tu fasses la vie que tu veux”», raconte Mme Dolci.

C’est à la suite d’une blessure à l’épaule en 2006 que Stéphane Desjardins a mis fin à sa carrière.

Depuis, il habite à Québec et travaille comme représentant pour Combined Assurances pour qui il couvre l’est du Québec et le Nouveau-Brunswick.

Le rêve américain

Stéphane Desjardins avoue qu’il voulait vivre le rêve américain et, malgré les difficultés auxquelles doit faire face un joueur de hockey professionnel dans les ligues mineures, il affirme avoir vécu ce rêve.

Le hockey lui a permis de rencontrer des vedettes du milieu du cinéma et du sport, dont le boxeur Evander Holyfield ou encore, son grand ami Sid Vicious, un lutteur aussi connu sous le nom de Sid Justice.

Dans ces dernières années aux États-Unis, M. Desjardins signait ses contrats à la dernière minute, parfois pendant le camp d’entraînement ou même après.   

C’est la grève de la ligue nationale en 2004-2005 qui a poussé le hockeyeur à revenir au Québec. Lors de cette saison, la Ligue nord-américaine de hockey a joué 25 matchs à TQS et certains joueurs de la LNH avaient la permission de jouer dans cette ligue.

Après un court passage dans l’équipe du Fjord du Saguenay, il signe pour celle de Radio X de Québec, dans laquelle il évolue pendant deux ans. Il considère ces années comme son meilleur moment en carrière, lui permettant de remporter un deuxième championnat.

C’est aussi le seul moment que ses parents ont pu le voir jouer dans un Colisée plein à craquer.

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