Soutenez

De l’architecture à la peinture, il n’y a qu’un pas

Photo: Gracieuseté


«La vie est belle» est le thème qu’a choisi l’Insulaire Lambert St-Cyr pour présenter sa première exposition. Son énergie et sa créativité seront dévoilées au grand public à travers trois séries: nature, architecture et idées. Les peintures réalisées pendant l’année seront disposées dès la mi-juillet à La Station.

«Mon diplôme en design environnemental de l’Ontario College of Art and Design de Toronto, me permet d’aller en architecture, un art pour moi où je veux faire carrière, insiste le jeune homme de 24 ans. Je ne peux par contre pas l’exercer en ce moment parce que ça demande beaucoup de technique et d’expérience.»

La conception de la terrasse de son père à Toronto est sa première création. Il l’a débuté à la fin de ses études l’an passé et le projet est encore en cours.

Le besoin d’un revenu pour assurer sa subsistance est la raison qui a poussé l’Insulaire à se tourner vers le dessin. Une pratique qu’il développe depuis longtemps, mais qu’il a récemment décidé d’aborder sous un angle professionnel.

«Quand j’avais huit ans, j’ai produit ma première série de tableaux, raconte l’artiste. Des peintures très expressionnistes et abstraites dont j’ai toujours été fier. Mais j’ai laissé ça de côté avec l’âge».

À 15 ans, il se tourne vers le graffiti et participe deux ans plus tard au festival international de Montréal, «Under pressure». Arrivé au Cégep, il s’inscrit toutefois aux sciences de la nature, puis en économie et business. Il ouvre ensuite une franchise en lavage de vitres, pour finalement retourner aux études en design environnemental.

Inspiration
«La peinture moderne du début des années 1900 m’a beaucoup influencé, souligne M. St-Cyr. J’ai toujours voulu comprendre ce que ces artistes faisaient de si intéressant pour les gens, leur façon d’apporter quelque chose de nouveau.»

Différents styles inspirés des impressionnistes et des cubistes ont été explorés par l’Insulaire, qui les transforme en y apposant sa propre interprétation. Le sentiment d’être complètement libre et capable de tout est la notion de plaisir que le peintre souhaite faire passer à travers ses œuvres exposées sous le thème «La vie est belle».

On retrouve L’Île-des-Sœurs parmi ses sujets d’inspiration, par exemple avec sa peinture «L’Orée-du-Bois». La maison familiale située juste à côté lui a donné une vue imprenable sur le parc, qu’il a vu évoluer au fil des saisons.

«Pendant les inondations au Québec, à un moment donné, le boisé au complet était couvert d’eau. C’était comme un lac parfaitement stable avec des arbres qui en sortaient, avec un effet miroir. C’était un moment incroyable que j’ai essayé de capturer dans une toile», se souvient Lambert St-Cyr.

Technique
Les formats varient fortement, entre 30×45 centimètres et 2×1 mètres. La plupart des œuvres se retrouvent sur toile, sauf celles de la série «architecture», effectuées sur du mylar.

«Je l’ai rarement vu utilisé en art, mais on l’utilise pour les dessins architecturaux, précise le natif de l’île. C’est un medium qui permet d’utiliser les crayons de plomb et donc d’effacer, de créer des ombres, d’avoir une grande liberté. Un autre avantage est que la feuille en plastique ne gondole et permet l’utilisation de la peinture».

La feuille transparente offre également la possibilité de composer au moment de l’installation avec des jeux de lumière qui proposent un nouveau regard sur l’œuvre.

L’exposition «La vie est belle» se tiendra du 14 au 16 juillet à La Station (201, rue Berlioz) avec un vernissage prévu le vendredi dès 18h30.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.