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À manger comme à boire

SONY DSC Photo: Gracieuseté – OCNI Factory


La base des recettes des assaisonnements à tailler a été revue par la Verdunoise Nadia Lahrichi qui en a profité pour élargir sa gamme de deux nouveaux coffrets. Une collaboration avec la mixologue et copropriétaire d’Ateliers & Saveurs, Fanny Gauthier, a aussi permis d’en multiplier les usages pour épicer ses cocktails en plus de ses plats.

L’entreprise OCNI, pour objet culinaire non identifié, a bien grandi depuis ses débuts en janvier 2016. D’une production à la maison, elle s’est exportée dans le Mile-End pour partager une cuisine végane et est revenue à la frontière verdunoise, dans le Sud-Ouest, où elle dispose depuis avril de son propre espace.

Quatre personnes composent l’équipe avec une chargée de la production et assistée d’une personne qui s’occupe notamment des emballages; d’une responsable de la commercialisation et de Nadia Lahrichi qui gère plutôt la partie marketing.

Les recettes ont toutes la même base avec du vinaigre de cidre biologique, du sel et de l’agar-agar pour une conservation naturelle d’une durée de neuf mois. Elles ont ensuite différentes saveurs, comme des pulpes de piment ou du jus de gingembre biologique, dont le goût a évolué depuis les tous premiers assaisonnements à tailler.

«On a beaucoup baissé la quantité de sel pour vraiment mettre en avant ce côté brut du produit et pour avoir la saveur qui se déploie en bouche encore plus qu’avant, rapporte Mme Lahrichi. C’est arrivé avec l’expérience parce qu’au début on avait peur que le crayon se transforme et ne soit plus bon à la consommation très vite. On s’est toutefois rendu compte à l’utilisation que tout allait bien.»

Un deuxième changement s’est fait en termes de texture. «Elle est un peu plus solide qu’avant, se maintient beaucoup mieux dans le temps et peut subir un peu des écarts de températures sans s’abîmer trop vite. C’est le résultat dont on produit», explique la cofondatrice.

Le processus de fabrication qui se faisait initialement à la casserole et à la main permettait de produire vingt crayons à la fois. Celui d’aujourd’hui qui utilise des cuves et permet d’être en partie automatisé, donne un rendement d’une centaine. Au total, entre 500 et 1 000 crayons sont réalisés par jour.

Création
«Pour quinze saveurs développées, on a dû faire une soixantaine de tests, dévoile Nadia Lahrichi. Il y a des goûts qui vont se déployer, qui vont s’intensifier et même s’améliorer avec notre procédé de fabrication. Par exemple, le gingembre est super intéressant. Par contre, on a fait des tests avec de la menthe et ce n’est pas bon du tout, mais sans le faire, on ne pourrait pas le savoir.»

Les tests de saveurs sont faits en lien avec des rencontres de producteurs lors de marchés artisanaux, entre autres. Dans les nouveautés, le coffret Épicurien adapté aux recettes d’hiver propose notamment un assaisonnement moutarde et miel qui vient de Dunham. Quant à l’Évasion, qui propose des saveurs davantage asiatiques, comprend de l’ail noir produit à l’île d’Orléans. Tous les ingrédients utilisés sont 100% naturels, vegan et sans gluten.

C’est ainsi que la mixologue Fanny Gauthier a fait découvrir à l’entrepreneure des boissons avec ses produits. «On a été complètement bluffé. Un Bloody Cesar, quand on rajoute un copeau de chipotle, ça change complètement le cocktail et c’est très bon», assure Mme Lahrichi.

Quelque six recettes ont ainsi été développées. D’autres projets sont déjà sur la table, dont de nouvelles saveurs qui sortiront au printemps et un nouvel OCNI pour l’an prochain.

Pour plus d’infos.

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