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Métamorphose du stationnement Éthel

Céline-Audrey Beauregard et Ariane Perras pensent qu’avec l’essor que connaît actuellement Verdun, des visiteurs de l’extérieur seront intéressés à visiter le stationnement Éthel. Photo: IDS/Verdun - Katrine Desautels

Il était déjà prévu que le stationnement Éthel de la rue Wellington, à Verdun, allait avoir une nouvelle vocation. On sait maintenant qui sera en charge d’effectuer la métamorphose. La Maison de l’innovation sociale (MIS) a retenu le projet de lieu de divertissement de Céline-Audrey Beauregard et Ariane Perras.

Leur vision est de conjuguer l’agriculture urbaine, le verdissement et l’art afin de transformer ce stationnement partiellement abandonné en une place publique.

Céline-Audrey Beauregard a détaillé son projet à la suite d’un travail qu’elle devait effectuer à l’université. Doctorante en étude urbaine, Ariane Perras s’est jointe au projet, emballée par l’idée présentée lors d’une journée de réseautage communautaire.

Camp Éthel vise à développer une programmation complète qui tiendra compte des couleurs et de la vie de quartier dès l’été prochain, contrairement aux événements ponctuels organisés ces derniers mois.

L’un des piliers du projet est la construction d’un escalier qui relirait la rue Wellington directement au toit du stationnement afin de le rendre plus accessible et sécuritaire.

«À partir du moment où le stationnement sera connu, on veut que les gens puissent y aller au quotidien», raconte Mme Perras.

L’objectif est de répondre aux différentes clientèles de Verdun. «On ne veut pas faire un endroit juste pour les jeunes étudiants branchés», souligne-t-elle.

Lauréates

Les deux entrepreneures font partie des lauréats de l’Incubateur civique, la deuxième édition d’un programme de la MIS dans le but d’accompagner les porteurs d’idées à les conceptualiser. Les projets retenus ont un potentiel de transformation des milieux de vie en ville.

«Ce qui nous a vraiment allumés, c’est que ce sont deux personnes très complémentaires, dynamiques et impliquées dans leur communauté. Elles sont ambitieuses par rapport à leur projet», explique le directeur de l’entrepreneuriat social de la MIS, Hugo Steben.

Les deux Verdunoises gagnent une bourse de 1000$ en plus de soutien, incluant des ateliers pratiques ainsi que du coaching avec des intervenants, le tout d’une valeur d’environ 10 000$ échelonné sur quatre mois.

«On veut aussi développer leur leadership, leur résilience et qu’ils développent leur confiance en eux, ajoute M. Steben. Il y a une vallée de la mort entre les gens qui ont des idées et la concrétisation. Les gens se demandent comment lancer leur plan et au final, bien souvent ils tournent en rond jusqu’à ce qu’ils s’épuisent.»

L’an dernier, le projet Demain Verdun avait été sélectionné, faisant ainsi partie de la première cohorte de l’Incubateur civique. La MIS est toujours en contact avec les initiateurs du projet et suivent leurs avancés de près.

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