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Garder ses réflexes, même l’hiver

Tristan Lemire s’est récemment mérité une bourse de 2000 $ de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec (FAEQ).   Photo: Gracieuseté

L’hiver est loin d’arrêter le jeune athlète de vélo de montagne Tristan Lemire. Même s’il coupe de moitié les heures d’entraînement sur sa bicyclette, il fait en fait en moyenne huit heures par semaine.

C’est notamment au TAZ, un skatepark intérieur dans l’arrondissement Ahuntsic, qu’il s’entraîne. Mais il va aussi à l’extérieur. Il revient d’ailleurs d’une session au New Hampshire, aux États-Unis.

«J’essaie de faire environ [un voyage] chaque mois. C’est très important pour garder les réflexes», explique-t-il.

Durant la saison estivale, c’est une tout autre paire de manches. Dès qu’il en a l’occasion, Tristan Lemire monte sur son vélo et pratique la descente. Il y consacre 40 heures par semaine. «Je commence la journée et je vais aller m’entraîner sur la montagne avec des amis. C’est une passion», raconte l’adolescent de 15 ans.

Tristan Lemire croit que les athlètes du Québec sont quelque peu désavantagés par le climat. «Les gros compétiteurs habitent dans l’Ouest canadien. Ils peuvent faire du vélo presque à l’année. Mais on est assez bon pour le temps qu’on a», nuance-t-il.

Bilan

Cet été, Tristan Lemire, a remporté la première place d’une compétition à Mountain Creek, au New Jersey. Le Verdunois s’est démarqué dans la catégorie 15 à 18 ans alors qu’il avait seulement 14 ans.

«Je crois que j’étais le premier de 14 ans à gagner cette course dans cette catégorie. Ça m’a donné un boost pour le début de ma saison», raconte-t-il.

L’adolescent a aussi monté la plus haute marche du podium lors de la compétition Crankworx à Whistler, en Colombie-Britannique. Il a gagné avec une avance de deux secondes. «J’étais vraiment content. C’est là que tous les meilleurs au monde de 15 à 16 ans se rejoignent», dit-il.

Étudiant au Collège Sainte-Anne, il envisage déjà vivre de son sport. «J’ai fait quelques compétitions internationales et j’ai quand même assez bien fait. Si je continue à m’améliorer, ça serait vraiment cool d’en faire une carrière», explique Tristan Lemire.

Le jeune athlète est déjà commandité par des entreprises telles que Kona ou Monster, ce qui l’aide à payer son équipement et ses voyages.

Il lui reste une saison avant de monter de niveau. «L’année prochaine, je vais juste essayer de me préparer pour ma première année junior», raconte-t-il.

Le vélo de montagne n’est pas un sport très payant, à moins d’être dans l’élite. «Il faut être dans le top 20 pour pouvoir vivre de ça», ajoute-t-il. C’est son objectif, et même plus puisqu’il aimerait remporter le Championnat du monde en vélo de montagne.

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