La troisième école de l’IDS dans la ligne de mire d’Isabelle Melançon

Alors que le projet de la troisième école primaire et secondaire de L’Île-des-Sœurs est en cours de planification depuis 2019, la députée de Verdun, Isabelle Melançon a interpellé la présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Sonia LeBel à ce sujet, le mardi 26 avril, lors de l’étude des crédits budgétaires 2022-2023.

Le projet d’une troisième école à L’Île-des-Sœurs, lancé en 2017, a déjà fait couler beaucoup d’encre, alors qu’une annexe temporaire de l’école des Marguerite avait été aménagée en 2019 dans une tour de bureaux, afin de pouvoir accueillir la totalité des élèves. En 2021, plusieurs parents d’élèves avaient mis en place une pétition, qui avait récolté une centaine de signatures, demandant l’accélération du projet. Cette pétition avait ensuite été rejetée par la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale.

Le projet s’inscrit en concomitance avec 14 autres projets d’écoles au Québec, dont 13 sont en voie de se concrétiser.

«Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, s’était engagé à livrer un terrain en juin 2019», a soutenu Isabelle Melançon lors de l’étude des crédits budgétaires 2022-2023.

La députée a interpellé Sonia LeBel afin de demander l’avancement du projet de la nouvelle école de L’Île-des-Sœurs.

«On est en avril 2022 et nous n’avons toujours pas de terrain, il n’y a toujours pas de plan, et les enfants sont depuis quatre ans dans une tour à bureaux», a précisé Isabelle Melançon en entrevue avec Métro.

La présidente du Conseil du trésor a quant à elle exposé certains enjeux qui pouvaient expliquer l’état du dossier.

«Il y a des enjeux par rapport à la rareté et à la valeur des terrains à L’Île-des-Sœurs […]. On a toujours l’intention de fournir une école pour les enfants de L’Île-des-Sœurs, mais les enjeux sont toujours très présents.» Elle a ajouté qu’une fois que les terrains seront trouvés, le dossier sera transféré à la Société québécoise des infrastructures (SIQ), qui s’en chargera alors.

«Chaque année qui passe, ça va juste coûter plus cher, les terrains vont juste continuer à augmenter. Entre il y a quatre ans et aujourd’hui, le prix des matériaux de construction a considérablement augmenté», a souligné Isabelle Melançon lors de l’entrevue.

Cette dernière explique à Métro qu’elle compte continuer à l’avenir à suivre le dossier de près, avec les parents et le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB), jusqu’à l’aboutissement du projet.