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Les futurs Eugenie Bouchard et Milos Raonic se donnent rendez-vous à l’Île-des-Sœurs

Photo: Tom Baker

Le club de tennis de l’Île-des-Sœurs accueillera pour une cinquième année consécutive les meilleurs jeunes de 16 ans et moins du pays lors du championnat junior canadien en salle qui aura lieu dans quelques jours. Pour les aider à atteindre leur plein potentiel, les organisateurs de la compétition ont déployé un système informatique unique au Canada.

« C’est un très gros événement pour un jeune parce que ça rassemble les meilleurs joueurs de chaque province. C’est plus qu’une simple expérience tennistique. C’est aussi un tournoi bien organisé qui a l’air professionnel », commente Valérie Tétreault, ancienne joueuse de tennis professionnelle et responsable régionale, communications et relations médias chez Tennis Canada.

Le Québec sera représenté par 19 athlètes dont six garçons et trois filles du club de tennis de l’Île-des-Sœurs. Au total, c’est 44 garçons et 44 filles qui s’affronteront sur les terrains intérieurs en simple et en double.

« Il y a une certaine nervosité pour les meilleurs parce qu’ils veulent de bons résultats. En tant qu’ancienne athlète, je peux dire qu’on aime les championnats canadiens parce que ça aide notre développement, mais en même temps on est nerveux », ajoute Valérie Tétreault.

Le tournoi qui jouit d’une belle popularité a cette année de nouveaux appareils à la fine pointe de la technologie qui aideront les joueurs dans leur développement.

« Nous avons deux appareils qui recueillent toutes les informations des joueurs : erreurs au filet, la vitesse des balles, la vitesse des services, les appels de balle, coup droit, revers, etc. Les jeunes ont accès à leurs statistiques grâce à ces cinq caméras qui vont les suivre. C’est unique au Canada », explique Paul Cadieux, directeur général et directeur de l’école de tennis de l’Île-des-Sœurs.

Âge critique
Le championnat canadien des moins 16 ans arrive à un moment crucial dans le développement des athlètes. Comme l’explique M. Cadieux, c’est à cet âge que les jeunes décident s’ils vont faire carrière dans le tennis. Ce à quoi Valérie Tétreault ajoute que d’importantes décisions doivent être prise autant pour le sport que les études.

« C’est à cet âge qu’on décide si on prend la voie vers l’université américaine ou le chemin qui mène à une carrière professionnelle. Les jeunes doivent prendre des décisions qui vont avoir un impact sur leur vie. Également, ce qui est intéressant, c’est qu’il y a des jeunes de 14 ans qui poussent les plus vieux en allant chercher de l’expérience. Les jeunes de 16 ans quant à eux savent que c’est leur dernière chance. Ils veulent bien performer à tout prix. »

L’effet Bouchard, Raonic et Pospisil
Les noms d’Eugenie Bouchard, Milos Raonic et Vasek Pospisil n’ont plus besoin de présentation dans le monde du tennis. Selon M. Cadieux, avec leur ascension, ils ont certainement eu une influence sur le développement du tennis junior et élite au club de l’Île-des-Sœurs.

Ce dernier raconte qu’il y a cinq ou six ans, c’était 200-250 jeunes qui étaient inscrits dans le programme junior du club alors qu’aujourd’hui, c’est plus de 400 qui y sont inscrits par session. Également, par le passé, il y avait environ une cinquantaine de joueurs hautes performances sur la scène provinciale et nationale alors qu’aujourd’hui ils sont une centaine.

« Il y a eu un impact sur notre programme de sport-études. Nous avons 40 jeunes qui s’entraînent cinq fois par semaine cette année. À mon avis, c’est le plus gros programme sport-études de tennis au Canada. On voit la popularité du programme. C’est important pour les jeunes de gérer l’école et le sport pour se rendre au sommet. »

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