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Les classes d’accueil de retour à l’Île-des-Sœurs

Photo: Archives TC Media

Il va y avoir trois classes d’accueil à l’Île-des-Sœurs dès septembre. Les élèves vont ainsi pouvoir sauver environ une heure de voyagement par jour pour aller à l’école.

Il y a trois ans, les classes d’accueil et de francisation avaient été installées à l’école Notre-Dame-de-la-Paix, sur la terre ferme à Verdun, faute de place à l’Île-des-Sœurs. Il faut dire qu’avec plus de 1000 élèves, cette école primaire est considérée comme la plus grosse de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et l’une des plus importantes de la province.

À cause de ce transfert, une cinquantaine d’élèves devaient parcourir environ six kilomètres supplémentaires, dans le trafic du pont Champlain matin et soir, pour être en mesure d’étudier.

Tous les services au même endroit
Avec la construction de la nouvelle école, des classes vont se libérer à l’actuelle école L’Île-des-Sœurs. Ce qui veut dire finis les longs déplacements pour les enfants. « Il faut pouvoir offrir tous les niveaux au même endroit pour faciliter la logistique », fait remarquer le directeur adjoint de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, Richard Guillemette.

Les nouveaux arrivants, les immigrants qui ne maîtrisent pas le français ou qui n’ont pas les mêmes apprentissages qu’au Québec, sont regroupés selon leur âge, leur maturité et leur capacité de comprendre la langue et les autres matières. Le but est de faciliter l’intégration vers une classe ordinaire. Les trois classes d’accueil couvrent tout le primaire, de la 1ère à la 6e année.

Les élèves sont encadrés par des enseignants, mais également par des professionnels. Le personnel a d’ailleurs développé au fil des ans, une expertise adaptée avec l’Université de Montréal pour revoir les modèles d’apprentissage. Toute l’équipe pédagogique devrait être transférée à l’Île-des-Sœurs.

Places à Verdun
L’école Notre-Dame-de-la-Paix est maintenant aux prises avec un beau problème: il faudra réorganiser les classes pour utiliser l’espace qui se libère. Il n’est toutefois pas exclu que des classes d’accueil y soient nécessaires, selon les besoins.

Difficile toutefois de savoir précisément à ce moment-ci, puisqu’il faut attendre les inscriptions et peut-être même la fin de l’été, pour savoir le nombre de nouveaux arrivants qui s’installeront dans le secteur.

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