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Graffiti et circulation au cœur des préoccupations

Photo: Archives/TC Media

La circulation, engendrée entre autres par la nouvelle école primaire Île-des-Sœurs II, a été une des principales préoccupations des policiers du poste de quartier 16 dans la dernière année. Le commandant Pierre Liboiron est satisfait des résultats obtenus jusqu’ici, mais assure que ses policiers poursuivront leur travail pour maintenir l’ordre public.

Pour l’ensemble de l’arrondissement de Verdun, le taux de criminalité a diminué en général. M. Liboiron refuse toutefois de prendre tout le crédit.

La dynamique change, mais ce n’est pas spécifique à Verdun, c’est ce qu’on constate à l’échelle canadienne.»

Circulation
Pour garantir la sécurité des élèves marcheurs, le SPVM a dû orchestrer son plan d’action bien avant la rentrée des classes.

«Nous avions identifié les artères qui seraient plus problématiques et accentué la présence des policiers près de l’école. C’était une adaptation pour les parents et les enfants, mais aussi les automobilistes», affirme M. Liboiron.

Pancartes supplémentaires, présence accrue des policiers, sensibilisation auprès de conducteurs, positionnement des brigadiers, tout a été mis en place afin faire respecter la limite de vitesse réduite aux abords de l’institution scolaire.

Si plusieurs fautifs se sont fait prendre dans les premiers jours suivant la rentrée, ils sont beaucoup moins nombreux depuis les dernières semaines selon le commandant.

La surveillance s’est accrue au-delà du secteur de l’école. «Les gens de l’île s’attendent à une présence policière près de chez eux et je crois qu’ils ont été satisfaits cette année.

Le commandant Liboiron rappelle d’ailleurs aux insulaires d’être prudents sur les routes pour le temps des fêtes, principalement le 26 décembre et le 1er janvier, au lendemain des rencontres familiales.

Criminalité
Les graffitis ont fait l’objet d’une sensibilisation particulière en 2015. Le commandant Liboiron et ses officiers ont été rencontré les élèves des écoles de l’arrondissement afin d’expliquer les conséquences des méfaits sur leur avenir et le voisinage.

«Les graffitis ont tendance à diminuer le sentiment de sécurité des gens. C’est associé aux guerres de territoire et au trafic de drogue», explique M. Liboiron.

Toutefois, les jeunes ne sont pas les seuls à s’adonner aux graffitis. «Nous avons pris des gens de plusieurs tranches d’âge, allant de 12 ans à des personnes dans la trentaine», soutient-il. Liboiron.

Les efforts du SPVM ont porté fruits puisqu’on note une nette baisse avec les mesures mises en place. «Nous ne sommes pas contre l’art de rue, il faut simplement que les graffiteurs le fasse aux bons endroits.»
Pour lutter contre le vandalisme, des policiers ont patrouillé les rues en soirée et la nuit, menant parfois à des situations cocasses.

«Lors d’une intervention, des policiers en civil ont dû appeler des renforts. Lorsque les agents sont arrivés, ils ont failli passer les menottes à leurs collègues car ils ne les avaient pas reconnus», raconte le commandant.

Bars
Adoptée en décembre 2014, la nouvelle politique permettant l’ouverture de bars dans l’arrondissement a engendré beaucoup d’inquiétudes. Par contre, le voisinage de la rue Wellington ou de la Place du Commerce, qui craignaient des soirées bruyantes, ont plutôt conservé leur quiétude.

«Jusqu’à présent, cela se passe très bien. Les commerçants sont bien au fait des conditions de leur permis d’alcool et les respectent», soutient M. Liboiron.

De plus, le commandant ne constate pas d’augmentation marquée des plaintes de bruit.

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