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Vocation infirmier

En sillonnant les corridors de l’Hôpital de Lachine, Bruno Poudrier ne peut faire deux pas sans se faire intercepter par des confrères ou des patients. Au fil de ses 30 ans de carrière, l’infirmier est devenu un véritable pilier de l’établissement de la 16e Avenue, que ce soit par son enthousiasme, son sens de l’humour ou son écoute.

«Il faut croire que je fais un bon travail si je suis encore là», rigole le Victoriavillois d’origine. En mai, il fêtera trois décennies à marquer la vie de centaine de personnes côtoyées sur sa route.

«J’ai choisi de faire ma technique en soins infirmiers pour me sauver des mathématiques et me rapprocher des filles, lance le sourire au coin l’homme de 50 ans. Mais ça n’a pas été long qu’après une session, j’ai su que j’étais à ma place.»

Encore aujourd’hui, malgré les aléas du métier, les coupes budgétaires à répétition et l’évolution du milieu de la santé, comme l’interdiction de fumer dans l’hôpital en passant par les avancées technologiques, Bruno Poudrier a toujours le feu sacré.

«Je suis motivé. Je veux que les gens soient heureux. Être infirmier, c’est très valorisant», souligne-t-il.

«Je m’occupe de tout»
«Je m’occupe de tout» est sa phrase fétiche. M. Poudrier la répète sans cesse parce qu’il aime aider et sa porte de bureau est toujours grande ouverte.

«On peut toujours se fier sur lui. Il est à l’écoute de nos besoins. Il a un grand cœur», indique pour sa part Marie Plamondon, une infirmière qui le côtoie depuis ses débuts.

Pour lui, la communication est primordiale, surtout dans le milieu majoritairement féminin où il travaille.

Après quinze ans comme infirmier en chirurgie et à l’urgence, Bruno Poudrier a quitté le plancher pour accepter un poste administratif. Son horaire est chargé et les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas.

Rencontres, réorganisation et gestion de personnel sont quelques-unes des tâches quotidiennes du chef des services ambulatoires. Celui qui a déjà été assigné aux soins palliatifs et aux soins de longue durée tente tout de même de garder un peu de temps pour visiter les patients et leurs proches.

«J’ai trouvé ça très dur quand j’ai quitté l’unité de longue durée. Quand je vais saluer les familles, on est content de se voir. C’est aussi ça l’Hôpital de Lachine, un endroit où on crée des liens», confie-t-il.

Loin de vouloir accrocher son stéthoscope, M. Poudrier veut continuer de faire une différence autour de lui durant encore quelques années.


Hôpital de Lachine

  • 195 infirmières
  • 125 médecins (équipe permanente)
  • 670 employés

13%
Proportion des hommes au sein de la relève en soins infirmiers
(Source: OIIQ)

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