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Prêts pour le masque obligatoire

Le port du masque est devenu plus systématique dans les rues de Montréal.
Photo: Josie Desmarais/Métro

Une majorité de Lachinois rencontrés dans les épiceries de l’arrondissement portent le masque. De manière unanime, les personnes sondées accueillent favorablement l’obligation de porter le masque dans les lieux publics fermés, qui entrera en vigueur le 18 juillet à Montréal.

Environ le deux tiers des clients des supermarchés du secteur portent le masque, selon ce que nous avons observé. Des employés des succursales qui préfèrent conserver l’anonymat s’entendent sur cette proportion.

«De plus en plus de clients portent le masque. On voit que la perception des gens change», observe un commis du IGA extra Vallée de la 28e Avenue.

La plupart des clients enfilent leur masque juste avant d’entrer dans les magasins et les enlèvent dès qu’ils en sont sortis. «Je trouve ça très important de protéger les autres, mais dans les lieux publics ouverts, le risque est plus faible, alors je le retire, car ce n’est pas plaisant à porter quand il fait chaud», indique la Lachinoise, Sandra Cohen.

Si la plupart des citoyens sondés portent le masque pour protéger les autres, d’autres le font par peur d’attraper la maladie. «J’ai peur, mais les gens ont le droit de choisir s’il veulent porter le masque. C’est à leurs risques: chacun fait ses choix», commente Johanne Desgagnés, avant de faire ses courses.

Une autre cliente portant le masque est choquée lorsqu’elle aperçoit des clients qui ne portent pas le masque. «Ne pas porter le masque, c’est se foutre des autres, fustige Danielle Turcotte. On devrait le porter dès qu’on sort de chez soi, partout, et tout le temps.»

Prêts à changer

Tous les clients sans masque sondés accueillent favorablement l’arrivée du port obligatoire du couvre-visage dans les lieux publics fermés. «J’en porte seulement dans certains endroits où c’est requis, explique un jeune adulte de 19 ans, Samuel C. Je sais que c’est possible d’être asymptomatique, mais contagieux, alors je fais attention.»

Un Lachinois de 16 ans, Olivier L, ne porte son masque que lorsqu’on lui impose au travail. Il acceptera de le faire sans broncher à partir du 18 juillet. «Je vais m’adapter, mais généralement, je préfère vivre librement plutôt que d’être restreint, et d’avoir peur. J’essaie de ne pas trop m’en faire avec la COVID-19», avoue-t-il.

Une employée de la pharmacie Jean Coutu de la rue Victoria, Chloé Beaudin, accueille favorablement la nouvelle mesure. Elle craint cependant que son application soit difficile.

«Les gens qui se présentent sans masques seront difficiles à gérer, craint la femme de 23 ans. On l’a vécu avec le gel antiseptique; lorsqu’on obligeait les clients à en mettre, ils étaient mécontents.»

Depuis lundi, le port du masque est obligatoire dans les transports en commun à Montréal.

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Selon nos observations, près du deux tiers des clients des supermarchés de Lachine portent le masque.

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