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Les boîtes à savon à l’honneur à Dorval

Photo: Félix O.J. Fournier/TC Media

Dans un décor de Formule 1, une trentaine d’enfants de 7 à 12 ans ont dévalé la pente du boulevard Fénélon dimanche pour la 36e édition du Grand Prix de boîtes à savon de Dorval.

Nathan Lopez-Lachapelle et William Boyer-Burne ont remporté la première place dans chacune de leurs catégories d’âge respectives devant une cinquantaine de spectateurs rassemblés pour l’occasion. C’est grâce à l’Association des Rues Principales et à la Cité Dorval que l’événement a eu lieu.

Des boîtes à savon dispendieuses.
La construction d’un bolide coûte environ 1000$ de matériaux. Les bolides sont tous de formes identiques. Long d’environ un mètre, ils ont une forme ovale, un guidon triangulaire de métal et des freins bien fonctionnels, pour prévenir les accidents. C’est par leurs décorations et leurs couleurs multicolores qu’on les distingue.

«Contrairement aux premières courses, les boîtes à savon sont maintenant standardisées. C’est mon père qui a construit la première, qu’on utilise toujours d’ailleurs», explique Charles Aubry, fils du fondateur et président du comité des boîtes à savon de Rues Principales.

Les gagnants
Derrière les fanions en plastique de la ligne d’arrivée et les pneus empilés, deux policiers chronomètrent les courses grâce à leur radar. C’est l’enfant qui descend le plus rapidement qui gagne. Partant du haut de la pente, les enfants descendent une piste de près de 200 mètres à une vitesse moyenne de 28 km/h.

«Je n’ai pas eu peur même si c’est la première fois que je participe, j’espère gagner aussi l’année prochaine», s’enthousiasme Nathan Lopez-Lachapelle. «J’attendais qu’il ait 7 ans pour l’inscrire. J’ai grandi à Dorval et je voulais vraiment que mes enfants vivent cette expérience-là», explique la mère de Nathan. «D’ailleurs, ils vont tous y participer», s’esclaffe-t-elle en pointant ses autres enfants plus jeunes.

William Boyer-Burne, gagnant du premier prix de la catégorie 9-12 ans est entouré de sa famille qui le félicite chaleureusement. L’année dernière il était arrivé deuxième après sa sœur.

Selon ses proches, William est un casse-cou. «J’aime les sports qui vont vite. Je n’ai jamais eu peur en descendant la côte», raconte William en serrant son trophée et sa médaille de participation contre lui.

«Tous les enfants ont le sourire aux lèvres. C’est vraiment pour eux qu’on fait ça», explique Jean-Guy Aubry, fondateur de l’événement.

Course et création
À la fin de la journée, la coupe Gerry a aussi été remise au participant ayant le casque le plus original. Cette année, c’est celui d’Ulysse qui remporte, un casque décoré en forme d’éléphant. «Ça fait deux ans que je participe et j’aime vraiment ça contrôler des voitures. Aussi, l’année passée, j’ai été cinquième place pour le concours de la meilleure affiche. Je suis content de gagner la coupe cette année», raconte Ulysse.

La coupe Gerry fait honneur à la femme du fondateur, décédée il y a 4 ans. «Ma femme adorait les arts. On donne la coupe Gerry pour que les enfants participent aussi de façon créative à l’événement», explique avec passion Jean-Guy Aubry.

En 1979, Jean-Guy Aubry organisait le premier Grand Prix de boîtes à savon à Dorval. Inspiré par ces courses très populaires aux États-Unis et basé sur son intérêt pour la Formule 1, il souhaitait que ses enfants puissent courser ici à Dorval. 36 ans plus tard, l’événement ne cesse de croître.

 

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