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Cité de Dorval: la bureaucratie complique les affaires

Photo: TC Media/Archives

Dorval ne serait pas un modèle de simplicité quand vient le temps de faire des affaires. Plusieurs embûches bureaucratiques viendraient miner la vie des entrepreneurs de la Cité, qui arrive au 47e rang du top 100 de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) à ce sujet, un classement dominé par Victoriaville.

L’étude, rendue publique le 21 janvier, porte sur la complexité et la lourdeur des démarches auxquelles doivent faire face les entrepreneurs désireux d’installer leur commerce sur un territoire donné.

« C’est un palmarès très intéressant car ça nous indique qu’il y a peut-être un problème et que nous avons des améliorations, probablement faciles pour la plupart, à apporter à notre processus », constate d’entrée de jeu le maire Edgar Rouleau.

Quatre critères ont été pris en considération pour établir cette liste: la facilité d’accès à l’information dans chaque ville, la qualité de celle-ci, le cadre réglementaire qui régit l’instauration d’une entreprise ainsi que le nombre de permis nécessaires pour y arriver.

Milieu de peloton
La Cité de Dorval est surpassée par d’autres villes avoisinantes dans le document de la FCEI, dont Dollard-des Ormeaux qui arrive 28e, et l’île Perrot qui, elle, se classe 15e.

Elle est toutefois loin d’être la pire sur le territoire métropolitain alors que des villes comme Pointe-Claire (93e) et Ville Mont-Royal (96e) tirent de la patte en bas de classement.

C’est toutefois Westmount qui fait le plus piètre figure, alors que le Ville du maire Peter Trent occupe le 100e et dernier rang du palmarès.

Le maire de Dorval questionne pour sa part les critères de sélection de ce classement puisque, selon lui, certaines villes ont un quartier industriel très restreint comparativement à d’autres, ce qui rendrait la comparaison difficile.

Améliorations
Pour chaque municipalité, la fédération avait initialement accordé une note totale de 100.Des points étaient par la suite déduits selon les critères mentionnés précédemment.

À titre indicatif, la grande gagnante, la ville de Victoriaville, a fini l’exercice avec un pointage final de 68.

« La première observation que je me suis faite, c’est que toutes les municipalités avaient du chemin à faire, même celles en tête du palmarès. L’écart entre la première et la dernière n’est pas très grand, nous avons tous besoin de réviser l’ampleur du fardeau bureaucratique », constate M. Rouleau.

Selon le maire, le site internet de la Cité donne toutes les informations nécessaires et un seul permis serait requis pour avoir une entreprise à Dorval. Il s’explique mal ce qui pourrait rendre la tâche difficile à ses commerçants.

La Ville de Montréal s’est retrouvée 74e dans le décompte de la FCEI avec un total d’un peu moins de 32 points sur 100.  Dorval a fini 27 positions plus haut avec seulement 38 points.

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