Unis contre la vitesse des trains
Lors de leurs séances respectives du conseil du 11 juillet, Lachine et Dorval ont emboîté le pas aux autres municipalités de l’Ouest-de-l’Île qui s’opposent à l’augmentation de la vitesse des trains du Canadien Pacifique sur la ligne Vaudreuil.
« C’est une motion que nous avons préparé en collaboration avec les autre villes. Nous partageons tous les mêmes inquiétudes au sujet de la sécurité publique en ce qui concerne le nombre grandissant d’accidents ferroviaires et du transport de matières dangereuses », explique le maire de Dorval, Edgar Rouleau.
La motion sera déposée auprès des premiers ministres Justin Trudeau et Philippe Couillard, en plus de leurs ministres des Transports, de la Sécurité publique et des Infrastructures, ainsi que les députés fédéraux et provinciaux concernés.
Les villes s’objectent à une augmentation de 20 % de la limite de vitesse des trains de marchandise, qui dépasse déjà de 16 km/h la limite imposée par le fédéral pour le transport des matières dangereuses.
Bruit
Le bruit serait une autre préoccupation majeure, selon le maire de la Cité.
« Les trains sont de plus en plus longs et de plus en plus fréquents, on sent les vibrations à toute heure du jour, surtout en soirée et tôt le matin. On ne peut pas laisser la situation s’empirer », ajoute M. Rouleau.
Pour sa part, le maire de Lachine, Claude Dauphin, désirait présenter une motion par solidarité envers les municipalités touchées.
« Depuis la tragédie de Lac Mégantic, le transport ferroviaire n’est plus le même. Les soucis pour la sécurité des citoyens, que ce soit ceux de l’arrondissement ou de nos voisins, sont omniprésents », explique-t-il.