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Prendre soin de l’environnement, ça commence dans son arrondissement

Le parc Lefebvre. Photo: Archives

Le 5 juin 2021 aura lieu la journée internationale de l’environnement. À cette occasion, l’ONU lance le mouvement #GénérationRestauration afin d’encourager les citoyens à agir. Extraits d’un petit guide pour soigner la Terre.

Et si nous aidions notre planète à guérir? Pour pallier à l’urgence de la situation, la Journée mondiale de l’environnement se concentre sur la restauration des écosystèmes. Son thème: «Réimaginer. Recréer. Restaurer.»

«Au cours du siècle dernier, nous avons détruit la moitié de nos zones humides. Pas moins de 50% de nos récifs coralliens ont déjà disparu et jusqu’à 90% d’entre eux pourraient disparaître d’ici 2050», explique l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur son site internet.

Selon un rapport de l’organisation World Wildlife Fund, les espèces canadiennes en péril ont connu un déclin de 59%, en moyenne, de 1970 à 2016. La restauration des écosystèmes peut contribuer à freiner cela.

Quelles actions?

À son échelle, chacun peut agir. En lançant, par exemple, des actions de remise en état, ou en se joignant à des groupes ou des organisations environnementales déjà existants.

Attention cependant à bien reconnaître les écosystèmes qui nous entourent. «Une fois que vous avez identifié un écosystème dégradé et compris pourquoi il est menacé, réfléchissez sur comment vous pouvez renverser la situation. Qu’est-ce qui doit changer? Comment pouvez-vous amener ce changement? Quelles sont les ressources à disposition? Qui peut apporter son aide? Soyez ambitieux, mais aussi réalistes. Gardez aussi à l’esprit que la restauration d’un écosystème peut prendre du temps (…).»

Consommer responsable

Une autre manière de protéger les écosystèmes est de consommer de façon responsable afin de réduire son empreinte environnementale.

L’ONU propose aussi d’être plus écologique dans nos habitudes «en choisissant des biens et services avec un écolabel crédible de façon à récompenser les entreprises qui fabriquent des produits qui respectent les normes environnementales et sociales.»

Une autre façon de consommer plus responsable est d’acheter les produits —issus de l’agriculture biologique, cultivés sans pesticides ni engrais chimiques—

auprès de fournisseurs locaux qui nécessitent moins de conditionnement et de transport. «Alimentez-vous au rythme des saisons et selon les régions», rappelle l’ONU, diplomatiquement.

À LaSalle

L’environnement occupe une place importante pour l’arrondissement de LaSalle, qui doit composer avec deux principaux défis, selon l’élue responsable du comité de développement durable, Nancy Blanchet.

Le premier concerne le verdissement et l’augmentation de la canopée.

«Un de nos défis, c’est de trouver des endroits de plantation. On souhaite planter non seulement dans les parcs, mais aussi en bordure des rues», explique-t-elle.

Un certain nombre d’arbres est planté annuellement. De plus, LaSalle tente d’inclure le maximum d’îlots de verdure lorsqu’il refait l’un de ses stationnements comme celui de la mairie, par exemple.

Le deuxième enjeu est de diminuer la dépendance à la voiture en favorisant le transport actif, ce qui dépend un peu moins de l’arrondissement, précise-t-elle,

«Ça implique des partenaires extérieurs à l’arrondissement. Ça demeure un défi financier», dit-elle.

Des démarches sont faites en continu avec les principaux décideurs du transport en commun.

«On a la chance d’avoir énormément de parcs et d’espaces verts sur notre territoire. Pour nous, ça contribue à la qualité de vie des LaSallois. La préservation de ces espaces est très importante», souligne-t-elle.

Par ailleurs, Nancy Blanchet assure que le comité de développement durable travaille d’arrache-pied afin de proposer des idées pour améliorer la situation environnementale de l’arrondissement.

Écosystème

Selon la définition de l’ONU, un écosystème est «constitué de tous les organismes vivants, des interactions entre eux et avec leur environnement dans un milieu donné.» Ils comprennent donc la planète entière, des cours d’eau aux forêts, en passant par les zones humides, les prairies et les récifs coralliens. Essentiels à notre survie, ils sont tous en grand danger.

En collaboration avec Carl Sincennes.

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