Les milléniaux du monde entier attirés par Montréal
Montréal se place au second rang du classement des villes préférées des milléniaux en 2018, selon le moteur de recherche spécialisé en immobilier, Nestpick.
Pour ces jeunes adultes nés entre 1980 et 2000, Montréal serait, après Berlin, leur ville préférée où s’installer, travailler et s’épanouir.
Pour ce deuxième classement réalisé à partir d’un sondage effectué en ligne, Nestpick s’est intéressé sur ce dont les milléniaux se soucient réellement, les destinations qui ont su piquer leur curiosité ou celles qui ont perdu de l’intérêt d’une année à l’autre.
L’année dernière, Montréal se retrouvait au 15e rang mondial parmi toutes les villes concernées dans le sondage et au 7e rang parmi les villes de plus d’un million d’habitants.
En 2018, ce sont 110 villes qui ont été analysées et choisies sur des milliers par le moteur de recherche, en prenant en considération quatre facteurs majeurs, tels que les opportunités d’emploi, la qualité de vie, l’ouverture d’esprit et la tolérance, et la capacité d’amusement dans la ville.
«Il est désormais possible de vivre et travailler n’importe où dans le monde et ces opportunités sont en train de façonner le monde dans lequel les futures générations grandiront», souligne Ömer Kücükdere, directeur général de Nestpick.
Parmi les 10 premiers résultats dans le classement 2018, on retrouve des villes canadiennes comme Montréal (2e), Toronto (5e) et Vancouver (6e): le Canada est visiblement un des pays préférés des milléniaux.
Avec des notes allant de zéro à 10 (10 indiquant le meilleur score possible), on remarque que Montréal se distingue par sa tolérance à l’immigration (9,9), son ouverture LGBT (9,6) et ses festivals (9,0). Malgré l’existence et l’augmentation de nombreuses startups au sein de la métropole, c’est la Ville de New York qui obtient la note de 10 pour ce facteur-là, alors que Montréal obtient un résultat de 8,1. La métropole québécoise obtient sa moins bonne note (3,6) en transport.
«Nous sommes dans l’obligation d’apprendre à nous adapter aux besoins de cette génération dans le but de faire prospérer notre économie, et nous sommes convaincus que ce classement offre une réelle idée de ses besoins pour les villes qui souhaitent se renouveler par le biais d’une démographie plus jeune», ajoute M. Kücükdere.