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Jeunes et aînés d’Anjou s’écrivent

CHORRA
Les jeunes ont envoyé plusieurs cartes aux aînés. Photo: Gracieuseté/CHORRA

Après un premier succès, le Centre humanitaire d’organisation de ressources et de référence (CHORRA) renouvelle son projet interculturel et intergénérationnel Anjou pour tous qui a permis à une cinquantaine d’élèves d’écrire aux aînés afin de les aider à sortir de leur solitude.

Le projet a été réalisé pour la première fois en octobre dernier, alors que les aînés étaient confinés avec les mesures de distanciation strictes, prises dans le contexte de pandémie. Pour trouver un moyen de les rejoindre dans leur isolement, le CHORRA a lancé l’initiative.

Cette première édition avait connu la participation de 75 jeunes de l’école primaire Chénier, du Collège Anjou et de l’école secondaire d’Anjou. Ils ont correspondu avec 75 aînés. Ceux-ci résident au Centre Le Royer et dans quatre Habitations à loyer modérés (HLM) d’Anjou. D’autres sont des membres du CHORRA.

«L’école nous a demandé de refaire l’expérience pour Noël et on a répété. Au début, nous leur fournissions des cartes postales mais cette fois-ci, ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont décidé de créer leurs propres cartes. Il y a un côté très artistique à ces cartes», relève Greenlie Dériphonse, coordonnatrice du projet.

Le projet du CHORRA salué

Les cartes ont toutes été remises à cinquante aînés qui répondront aux élèves en janvier, une manière pour eux de leur souhaiter en même temps une bonne et heureuse année.

Les jeunes qualifient d’enrichissante l’expérience. «Les élèves ont bien aimé ce projet d’échange avec des aînés. Ils étaient vraiment excités de recevoir leur carte postale pour découvrir ce qu’on avait à leur raconter», constate Alain Charbonneau, professeur de 6e année à l’école Chénier.

Ce projet intergénérationnel permet aux jeunes d’en savoir plus sur les réalités des aînés. «Les élèves sont vraiment sensibilisés à la solitude que peuvent ressentir les personnes âgées surtout lorsque celles-ci affirment s’ennuyer énormément de leurs petits-enfants pendant la pandémie», rapporte Dayani Giguère, lui aussi professeur à l’école Chénier.

Les aînés soulignent pour leur part une activité «super avec des enfants merveilleux», dont ils ont certainement hâte de lire et de relire les doux mots de réconfort.

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