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Vente de stupéfiants: deux arrestations au bar L’Escale

Deux personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une opération policière liée à la vente de stupéfiants au bar L’Escale. Photo: TC Media / Marie-Pier Gagné

Deux personnes dont un employé ont été arrêté dans le cadre d’une opération policière liée à la vente de stupéfiants au bar L’Escale, situé dans Hochelaga-Maisonneuve.

Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), plusieurs autres opérations avaient été menées et des avertissements sérieux avaient été donné avant qu’il y ait finalement arrestations à l’établissement de la rue Sainte-Catherine, le 7 juin dernier.

«Des informations qui nous ont été transmises indiquaient qu’il y tenait toujours des activités illégales, malgré nos interventions», a indiqué le sergent Claude Lizotte, du poste de quartier 23.

Une demande d’audition prioritaire a été envoyée à la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec. Elle devrait entendre la cause sous peu.

«L’objectif est de régulariser la situation, afin que cesse la vente de drogues et que le bar revienne à sa vocation comme endroit licencié», a expliqué M. Lizotte.

S’ils n’apportent pas de changements, les propriétaires de l’endroit pourraient se voir forcer de fermer définitivement leur commerce.

Témoins
Plusieurs résidents du coin, qui fréquentent le bar régulièrement, ont confirmé avoir souvent assisté à des activités illicites.

«Je ne sais pas qu’est-ce qui s’y vend exactement, mais oui, je suis souvent témoin de cela. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir», a mentionné un citoyen, qui a désiré garder l’anonymat.

«Disons que c’est flagrant, a ajouté une autre habituée de l’endroit. Je ne peux pas croire que les propriétaires n’aient rien vu.»

En général, les voisins ont décrit l’endroit comme «calme», où seulement quelques personnes étaient présentes à la fois.

«C’est toujours les mêmes visages qu’on y voit, a exprimé un résident. C’est rarement rempli à pleine capacité.»

Propriétaire silencieux
Contactée par le journal, l’une des propriétaires n’a pas souhaité commenter les événements, ni dire si elle était au courant de ce genre de pratique entre les murs de son commerce.

«Je ne sais pas de quoi vous parlez, je ne comprends pas», a-t-elle dit, avant de raccrocher sèchement.

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