Vers plus de stations BIXI dans l’Est?
L’option permettant aux Montréalais de suggérer à BIXI Montréal l’emplacement d’une station pourrait accélérer l’implantation de bornes dans les déserts BIXI.
Ce n’est un secret pour personne : certains secteurs de l’est de Montréal sont pratiquement dépourvus de stations BIXI.
Avant le premier septembre 2020, il n’y avait aucune station BIXI dans le secteur situé à l’est du boulevard Pie-IX et au nord du boulevard Métropolitain.
La toute première station électrique du réseau montréalais a été aménagée au Cégep Marie-Victorin, au début du mois, loin des quartiers centraux montant à cinq le nombre de bornes dans l’arrondissement de Pointes-aux-Trembles–Rivière-des-Prairies.
«Je me réjouis que cette première station soit déployée dans l’Est de Montréal, un secteur peu desservi par les transports collectifs et actifs que nous voulons dynamiser», a affirmé le responsable à la mobilité de la Ville de Montréal, Éric Alan Caldwell, lors de l’inauguration.
Pour leur part, les arrondissements d’Anjou, de Montréal-Nord, de Saint-Léonard et de Montréal-Est ne comptent pas plus de trois stations chacun.
La porte-parole de BIXI, Bérengère Thériault, affirme qu’une quinzaine des nouvelles stations annoncées se trouveront dans l’est de Montréal.
Dans les prochaines semaines, l’implantation d’une borne est d’ailleurs prévue au coin des rues Cholet et Honoré-Beaugrand, à Anjou.
Suggestions
Le projet de participation citoyenne a été développé l’année dernière, puis lancé à la fin du mois d’août 2019.
Depuis un an, BIXI Montréal dit avoir reçu plusieurs milliers de réponses.
«Notre objectif est d’obtenir un retour d’information de la part de la population en amont de la réflexion. Il s’agit d’une composante à part entière de notre planification et nous continuons à mettre à jour les nouvelles suggestions», indique Bérengère Thériault.
Elle affirme que les réponses sont considérées lors de la planification de l’expansion et l’optimisation du service. «Par exemple, le secteur du Faubourg Contrecoeur fait partie de la planification dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, compte tenu du nombre élevé de demandes reçues», dévoile-t-elle.
Cependant, Mme Thériault précise que l’ajout d’équipements doit se faire «en toile d’araignée», c’est-à-dire à proximité des unes des autres. «Nous devons développer graduellement pour éviter de créer des stations trop éloignées du reste du réseau», dit-elle.