MHM : 450 000$ pour pallier les impacts sociaux de la COVID-19
L’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM) bonifie de 450 000 $ son Fonds d’initiatives locales en développement social. Ce montant servira à soutenir des projets qui viennent en aide aux personnes les plus vulnérables à la pandémie de COVID-19.
«Les mesures de confinement combinées aux pertes d’emploi ont fragilisé la situation déjà précaire de plusieurs personnes. Alors, si on peut épauler les organismes et appuyer des projets qui répondent aux besoins des plus vulnérables, ce sera notre mince contribution», a déclaré le conseiller du district Hochelaga, Éric Alan Caldwell.
Une cinquantaine d’organismes communautaires ainsi que les trois tables de quartier, Mercier-Ouest Quartier en santé (MOQS), Solidarité Mercier-Est (SME) et La Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve (LTQHM), pourront profiter de cette somme pour mettre en place ou poursuivre leurs projets d’aide à la collectivité.
Réactions du milieu
Le directeur général de LTQHM, Michel Roy, savait que quelque chose se préparait, mais ne connaissait pas la hauteur du montant.
«L’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve reconnaît que le travail des groupes communautaires est important en termes de support à la communauté. Ça ne fait pas nécessairement partie des fonctions municipales, mais ils vont de l’avant, et c’est une très bonne nouvelle.»
Même son de cloche du côté du directeur et le fondateur de CARE Montréal, Michel Monette : «Ça nous permet de bonifier certaines offres qu’on a déjà en place et d’être en mesure de donner un meilleur soutien aux gens les plus vulnérables.»
Il souhaite avec ce fonds financer une maison de transition de dix chambres aidant les gens à sortir de la rue.
«On va demander du soutien pour pouvoir maintenir ce service qui n’est pas du tout subventionné en ce moment.»
Également heureux de cette nouvelle, le directeur général du Centre Communautaire Hochelaga, Roland Barbier, explique que leur organisme est situé dans le sud-ouest de l’arrondissement, «probablement le secteur le plus défavorisé et vulnérable de tout Montréal».
Il affirme que les problématiques de toxicomanie, de prostitution et d’itinérance ont été amplifiées par la Covid-19.
Il souhaite déposer un projet qui va toucher le plus de monde possible pour essayer de répondre aux besoins des plus vulnérables. Pour y arriver, il prévoit communiquer avec les directions des écoles du secteur afin qu’on lui pointe les problèmes prioritaires devant être réglés afin d’améliorer la situation des familles.
Les organismes communautaires ont jusqu’au 7 mars prochain pour soumettre un projet dans le cadre de la Politique de soutien financier 2021.