Soutenez

Risque d’affaissement au métro Pie-IX: le chantier ne sera pas retardé

La structure endommagée se trouve à l’arrière de l’édicule principal de la station de métro Pie-IX. Photo: Jason Paré/Métro Média

Les travaux d’urgence en cours sur quelques poutres du Parc olympique ne retarderont pas la réfection de la station de métro Pie-IX et de l’avenue Pierre-De Coubertin, affirme son porte-parole.

Des ouvriers de la Société de transport de Montréal (STM) travaillant sur la réfection de la station de métro et de l’avenue Pierre-De Coubertin ont découvert le 21 avril des fissures sur des poutres de béton appartenant au Parc olympique, a appris le bureau d’enquête du Journal de Montréal.

Un contrat a été accordé sans appel d’offres à l’entreprise Tro-Chaînes pour remplacer les poutres endommagées pour un coût de 520 000$.

Joint par Métro, le conseiller en relations publiques du Parc olympique, Cédric Essiminy, mentionne que sur les dix-sept poutres faisant partie de la structure située à l’arrière de l’édicule principal de la station de métro, sous les anciens bureaux administratifs de la société, près du quart serait fissuré.

Les fissures observées se trouvent aux extrémités desdites poutres, ajoute M. Essiminy.

Le porte-parole du Parc olympique préfère parler d’un risque d’affaissement plutôt que d’effondrement, puisqu’une plaque de béton située sous la structure aurait préservé la station de métro et que des armatures se trouvent à l’intérieur des poutres.

«En aucun temps, la sécurité du public n’a été mise en danger, ni du côté du Parc olympique, ni du côté de la STM.»

Cédric Essiminy, porte-parole du Parc olympique

Lorsqu’on lui demande pourquoi ces fissures ont été détectées par les ouvriers de la STM et non pas les inspecteurs du Parc olympique, le porte-parole précise que l’endroit n’était pas accessible.

«C’est un endroit qui a été fermé lors de la construction et qui n’a pas été rouvert depuis.»

Il rappelle que des inspections de l’ensemble des installations du Parc olympique ont lieu tous les cinq ans, permettant d’avoir un portrait assez précis de l’état de santé des structures.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.