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La naissance de la Joujouthèque de Montréal-Nord

Bousquet-Richard Simon - TC Media
Le projet de joujouthèque à Montréal-Nord est sur le point de se concrétiser, mais les fondateurs de l’organisme ont dû effectuer un véritable parcours du combattant avant d’en arriver là.

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« Au départ, je pensais qu’en six mois, la joujouthèque serait ouverte. J’ai perdu beaucoup de temps à comprendre comment fonctionne le milieu communautaire », déplore Ginette Dubé, fondatrice de l’organisme.

Cette ancienne enseignante d’éducation physique et podopsychologue a eu l’idée d’implanter une joujouthèque dans le quartier alors qu’elle était bénévole pour la Société Saint-Vincent-de-Paul, dans la paroisse Saint-Rémi.

« Je voyais que nous vendions les jouets à un prix dérisoire et qu’ils se retrouvaient parfois aux vidanges alors, j’ai eu l’idée de monter le projet », explique-t-elle.

Persévérance

En 2012, elle a donc enregistré son organisme sans but lucratif et s’est présentée au conseil d’arrondissement pour solliciter de l’aide. Ses demandes de locaux et de financement ont toutefois été refusées.

« J’étais très amère parce qu’ils donnent beaucoup d’argent pour d’autres projets. Nous recevions beaucoup de mots d’encouragement de la municipalité, mais quand venait le temps de trouver du financement, les portes se fermaient devant nous », déplore Mme Dubé.

« Je me suis attardée là pendant six mois alors que je n’aurais pas dû. Après, j’ai commencé à faire de la recherche avec les fondations et les organismes, mais ça ne fonctionnait pas non plus. J’avais l’impression de tourner en rond », ajoute-t-elle.

Au comble du découragement, Mme Dubé était sur le point de tout abandonner lorsqu’elle a enfin trouvé un local, en octobre dernier.

« Le gérant du Maxi aimait bien notre projet alors, il a accepté de nous prêter le local gratuitement. On pense que beaucoup de gens vont passer par là alors, il y a plusieurs personnes qui vont venir jeter un coup d’oeil », estime Marc Vaïs, le conjoint de Mme Dubé.

Cette bonne nouvelle a donné un coup de fouet au couple qui a repris le projet à bout de bras. Au fil du temps, sept autres personnes ont joint leur effort pour créer la joujouthèque. L’organisme est toujours à la recherche d’autres bénévoles.

Même si le local est gratuit et que les joujouthécaires seront bénévoles, le nouvel organisme a tout de même besoin de 4000 $. Cet argent servira notamment à payer les assurances de responsabilité civile, les cotisations à la CSST pour les bénévoles, un système d’étagères et des fournitures de base.

Déjà 3100 $ ont été amassés, dont 2000 $ provenant des caisses Desjardins.

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