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Jacques Massicotte, un candidat « hors système »

Photo: Collaboration spéciale

Avant l’élection au poste de maire de Montréal-Nord le 24 avril, TC Media dresse dans l’ordre alphabétique les portraits des candidats qui se présenteront devant les 54 500 électeurs de l’arrondissement pour succéder à Chantal Rossi, mairesse par intérim. Admirateur d’Yves Ryan, Jacques Massicotte veut briser les lignes des partis.

Ancien joueur de hockey amateur dans sa jeunesse, ce directeur de développement des ventes s’estime «centriste et homme de bon sens» et souhaite se démarquer des formations politiques.

«Je ne suis ni de droite, ni de gauche, explique Jacques Massicotte, qui se présente pour la première fois à une élection. Je veux travailler pour Montréal-Nord et non pour un parti. Si des projets sont censés, il faut tous les étudier.»

Âgé de 64 ans, ce résident historique de l’arrondissement aime citer Yves Ryan, maire de l’arrondissement de 1963 à 2001. Un modèle de gestion selon le candidat.

«Depuis son départ, on a laissé tomber toutes ses idées. Lui, il n’œuvrait pas pour la ligne d’un parti mais pour son arrondissement. Pour les politiciens actuels, Montréal-Nord est secondaire.»

Il est temps qu’un maire indépendant soit élu à Montréal-Nord. Il faut s’occuper des besoins des gens et arrêter d’être à la traine d’un parti»
Jacques Massicotte, candidat indépendant

Passionné d’histoire et notamment de la période médiévale, Jacques Massicotte n’hésite pas à comparer les deux époques pour illustrer le mal qui frapperait l’arrondissement.

«Avant, il y avait trois strates dans la population. À présent, il n’y a plus qu’une noblesse d’argent et le peuple. La classe moyenne disparait lentement, or, c’est elle qui fait la force et la richesse d’un pays. Il est temps d’agir.»

Pour ce candidat indépendant, l’accès doit être mis sur les entreprises. «Il faut créer des ouvertures et aider les commerces locaux, notamment pour résoudre le problème de la pauvreté à Montréal-Nord. Ce sont elles qui font le succès d’une ville et qui peuvent embaucher de futurs employés. Je connais ce milieu.»

Alors qu’il estime être «un bon négociateur», Jacques Massicotte détaille ses qualités.

«J’ai l’expérience des affaires, je suis habitué à chercher de nouveaux clients et à les convaincre. Je n’ai pas peur du démarchage, pas peur de parler aux gens. Je veux être disponible pour tous les habitants. J’ai beaucoup d’empathie, je peux comprendre et me mettre à leur place.»

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