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Rosalie Vaillancourt à la salle Pauline-Julien

Rosalie Vaillancourt Photo: Photo: Gracieuseté: Marianne Plaisance

S’étant notamment fait connaître du public par ses web séries Rosalie et Avant d’être morte, l’humoriste en plein essor Rosalie Vaillancourt s’amène à la salle Pauline de Sainte-Geneviève pour le rodage de son premier one woman show, Enfant roi.

«Je pensais que Sainte-Geneviève, ça allait être à trois heures de Montréal. Je ne pensais pas que c’était sur l’Île, rigole l’humoriste de 26 ans, lorsqu’on lui demande à quoi elle s’attend de son spectacle à la salle de spectacle du cégep Gérald-Godin.

Rosalie Vaillancourt a entamé cet été une série de spectacles pour préparer sa tournée officielle qui débutera l’automne prochain. Elle en est pour le moment à choisir les blagues et les numéros appropriés.

«C’est sûr que je vais rajouter des vidéos. En ce moment, le spectacle change à chaque représentation. J’ai des amis qui sont venus me voir en octobre et ils l’ont aussi vu la semaine passée et ils trouvaient que ce n’était pas le même spectacle du tout», souligne-t-elle.

Son enfance, ses parents, le savoir-vivre, ses valeurs sont parmi les nombreux sujets abordés dans le spectacle d’une heure et demie, sans entracte.

«Je parle d’à quel point je suis une mauvaise personne, blague-t-elle. Je dis à quel point je peux faire tout ce que je veux avec les gens. Je donne mes trucs pour, genre, la manipulation émotive».

Inspiration
Si elle se dit inspirée par des grands de l’humour québécois comme Dominique Michel ainsi que Ding et Dong, sa famille représente également une source d’idées intéressantes.

«J’étais une enfant roi, mais je pense que tous les milléniaux l’ont été aussi. J’avais ce que je voulais. J’étais full protégée, indique-t-elle. Mais en même temps, j’avais des parents cool».

La famille de l’humoriste l’accompagne d’ailleurs dans cette tournée de rodage à travers la province.

«Je montre des photos d’eux dans mon spectacle. Jusqu’à maintenant, ce n’est pas fatigant, mais il y a une fois que j’avais un spectacle, et l’après-midi, au lieu de se reposer, on est allé voir le musée des religions», plaisante-t-elle.

Diplômée de l’École nationale de l’humour il y a trois ans, elle adore son métier, qui lui donne l’opportunité de créer quelque chose de nouveau, soir après soir.

«J’aime vraiment le monde. C’est vraiment le meilleur métier pour ça, parce que tu rencontres des gens de pleins de milieux différents [après les représentations]. Au théâtre, les gens qui vont voir des pièces sont souvent le même genre de personnes. Tandis que l’humour, c’est vraiment différent», souligne-t-elle.

L’année 2017 a été faste pour la jeune humoriste. Elle s’est vue offrir les prix coup de cœur et meilleur spectacle au festival montréalais Zoofest, en plus d’être nommée gagnante du concours de la relève et choix du public au Festival d’humour de l’Abitibi-Témiscamingue.

Elle a également été en nomination pour la découverte de l’année au gala des Olivier, l’an dernier.

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