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«Femme de tout horizon» au CAAZ

L’exposition Femme de tout horizon se déroule au CAAZ jusqu’au 11 juillet.
L’exposition Femme de tout horizon se déroule au CAAZ jusqu’au 11 juillet. Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

L’artiste d’origine russe, Fatima Karashaeva présente Femme de tout horizon au Centre d’Arts & Artistes-Zan (CAAZ) de Pierrefonds. S’inspirant des mouvements surréaliste, impressionniste et réaliste et des rencontres qu’elle a fait depuis son arrivée au Québec, l’artiste propose une série de 14 portraits de femmes d’origines diverses.

L’exposition qui a débuté le 13 juin devait à l’origine être présentée au mois de mars pour célébrer la journée internationale de la femme. Mais la pandémie de COVID-19 est venue changer les plans de l’organisme à but non lucratif du boulevard Gouin Ouest.

Réalisés à la peinture à l’huile, les portraits sont issus d’un mélange entre le figuratif et l’abstrait. Les peintures visent à présenter les réalités de femmes du 20e siècle provenant de différentes nationalités.

«Elle offre un regard différent de la femme de nombreux pays: la femme amérindienne, la femme forte avec son enfant, la femme polonaise travaillant dans les champs, la femme africaine ou arabe. Elle les présente avec leurs talents, leurs forces, un côté de jeunesse et un côté de sagesse», indique la présidente du CAAZ, Maria Vera.

Arrivée au pays

Ayant immigré au Canada en 2005, Mme Karashaeva est originaire de la ville de Naltchik, dans la région du Caucase, au sud de la Russie. Grandir dans le Caucase lui a donné l’occasion merveilleuse d’absorber l’immensité des paysages, la richesse des palettes de couleurs et de la spiritualité, qui donne une âme à son travail.

«Mais c’est une région où à l’époque, les hommes dominaient beaucoup. J’ai senti toujours ça et ça m’a amené au Canada. J’ai découvert d’autres mondes, différentes nationalités avec différentes réalités pour les femmes. Ça me touche beaucoup. Tout ce que je ressens par rapport aux relations entre humains a beaucoup d’influence sur mes toiles», explique-t-elle.

L’artiste montréalaise de 47 ans enseigne également l’art à l’École des Beaux-arts de Montréal (EBAMA) sur l’avenue Papineau dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Établie en 1999, l’EBAMA est un organisme sans but lucratif qui offre des cours et ateliers de coaching s’adressant tant aux débutants qu’aux étudiants plus avancés. On y offre notamment des cours de dessin, d’art plastique, de peinture à l’huile et acrylique, de sculpture et modelage et d’histoire de l’art.

CAAZ

Ayant ouvert ses portes en 2017, le CAAZ est un centre d’art pluridisciplinaire et ethnoculturel ayant pour but d’accompagner les artistes et éduquer la population à valoriser leur travail.

2012

Attirée par la musique et le dessin dès l’enfance, Mme Karashaeva a commencé de peindre professionnellement il y a huit ans.

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