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Année chargée pour le député de Nelligan, Monsef Derraji

Monsef Derraji
Le député libéral de Nelligan, Monsef Derraji. Photo: François Lemieux/Cités Nouvelles

L’année 2020 en a été une de dur labeur pour le député provincial de Nelligan, Monsef Derraji. Leader parlementaire adjoint et porte-parole en matière de travail et d’emploi, pour les PME et l’innovation, il a vu son bureau de circonscription être sollicité comme jamais, en plus de se porter volontaire comme préposé aux bénéficiaires dans un CHSLD.

«Ça a été très difficile la pandémie parce que ça a été nouveau pour tout le monde. Pour les élus, la population, au niveau même de l’organisation du travail virtuel, indique le député libéral. On a été très sollicité.»

Une partie importante de son travail en début de pandémie a été de soutenir les organisations communautaires fragilisées par la crise sanitaire.

«On a débloqué un budget pour le soutien à l’action bénévole. En attendant que le gouvernement débloque des programmes, déjà on pouvait donner ce qu’on avait», se rappelle-t-il.

Le député a aussi distribué des cartes cadeaux de marchands d’alimentation aux organismes Services communautaires On Rock et la Mission de l’Ouest-de-l’Île, qui tiennent des banques alimentaires.

«À un certain moment, on n’avait rien dans les comptoirs alimentaires. Il y avait vraiment une demande accrue», précise M. Derraji.

Les citoyens avaient, eux aussi, des besoins importants. «La plupart des appels qu’on recevait étaient en relation avec les parents et les familles qui résidaient dans les CHSLD. Les gens avaient des inquiétudes par rapport à leurs parents parce qu’ils n’arrivaient pas à leur parler ou qui avaient peur qu’ils demeurent sur un étage où il y avait la COVID-19», explique-t-il.

Volontaire

Au mois d’avril, le député s’est porté volontaire comme préposé aux bénéficiaires pendant deux semaines au CHSLD Herron de Dorval.

«J’assistais chaque semaine à des réunions avec le CIUSSS. Le problème qu’on avait, c’était la pénurie de main-d’œuvre. Il n’y avait plus de préposés aux bénéficiaires et de moins en moins d’infirmières. Ce que j’avais entendu lors des réunions m’avait interpellé. Je ne pouvais juste rester à observer», raconte-t-il.

Le député a effectué ses quarts de travail au CHSLD tout en continuant d’occuper ses fonctions parlementaires. Cette expérience l’a profondément marqué.

«À peu près à la même période, mon père a subi une brûlure au troisième degré. Il vit à l’extérieur du Canada. J’aurais aimé aller aider et soutenir ma mère et être un proche aidant. D’être à Herron m’a permis d’aider d’autres et dans ma tête, c’est comme si j’aidais mon père. Mon contact avec les gens m’a extrêmement touché aussi», raconte-t-il.

Le bureau du député a été appelé à accompagner de nombreuses personnes qui n’étaient pas des citoyens et qui se trouvaient bloquées au Québec, incapables de prendre un vol pour partir.

«Beaucoup de gens étaient coincés ici. On a essayé de les mettre en contact avec des organismes communautaires pour leur trouver de quoi manger. Ils ne pouvaient pas travailler. Ils avaient épuisé leur argent. Ils ont perdu leur assurance donc, il y avait des gens qui n’avaient plus d’assurance et qui étaient malades à l’hôpital», soutient-il.

M. Derraji a déposé en juin son premier projet de loi en tant que porte-parole des PME et de l’innovation, une proposition qui vise à améliorer le soutien offert aux entrepreneurs et aux agriculteurs en matière de santé mentale.

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