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Plus de 200 arbres à couper

Photo: TC Media - Hugo Lorini

Après l’abattage de centaines de frênes malades, la Ville de Mont-Royal prévoit couper environ 235 arbres d’ici la fin de l’année, principalement des érables de Norvège âgés de plus de 60 ans. La municipalité promet toutefois de nouvelles plantations.

VMR est présentement en processus d’appel d’offres pour octroyer un contrat, dont la valeur dépassera 100 000$, pour la coupe de ces arbres du domaine public, situés dans les parcs et aux abords de rues.

«On a beaucoup d’érables de Norvège qui sont rendus en fin de vie. Il faut donc les remplacer. Ce sont des arbres qui ont été plantés dans les années 1930-40 au moment où la ville se développait», explique le porte-parole de VMR, Alain Côté.

Les arbres sélectionnés sont malades, fragiles ou dangereux pour la sécurité publique. Les coupes s’effectueront en deux phases. Une première série de 115 arbres seront abattus d’ici la fin juin et les feuillus restants seront déracinés avant la fin novembre.

L’abattage massif d’arbres sur l’espace public n’est pas nouveau à VMR. L’an dernier, la municipalité a aussi coupé environ 200 arbres, dont des ormes, des tilleuls, des frênes, des pins et beaucoup d’érables.

Biodiversité

Après la disparition de ces feuillus, 275 arbres d’espèces différentes seront plantés.

«L’idée est d’aller vers une biodiversité dans nos nouvelles plantations et de ne plus avoir une même concentration d’arbres», indique M. Côté.

L’érable de Norvège représente plus de 40% des 20 000 arbres de la forêt de VMR.

«Les Villes se sortent de plus en plus de cette tendance de la monoculture. Elles vont progressivement abattre tous les arbres matures qui dépérissent et vont les remplacer avec d’autres essences. C’est une situation normale, mais pas heureuse», observe la présidente de la Société internationale d’arboriculture du Québec (SIAQ), Meagan Hanna, pour qui l’abattage doit être une solution de dernier recours.

Elle indique que la plantation d’une même sorte d’arbre devient problématique quand un insecte dévastateur se présente.

Plusieurs villes au Québec ont perdu une bonne partie de leur forêt urbaine en raison de l’agrile qui a affecté plusieurs frênes. VMR a dû en couper près de 300 en quatre ans.

 

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