À l’écoute des Québécois de langue anglaise
Qualifiant le débat lui-même comme une première étape en ce sens, il a demandé d’entrée de jeu à l’auditoire: « Pouvez-vous imaginer deux heures de débat en anglais dans une course à la direction du PQ ? Vous ne le pouvez sûrement pas, et les péquistes non plus ».
« Il nous faudra faire bien davantage pour continuer de mériter la confiance et l’estime des Québécois de langue anglaise. La communauté s’est transformée depuis la Révolution tranquille. Elle souhaite être un partenaire à part entière du développement du Québec. Un PLQ et un gouvernement dirigé par Raymond Bachand lui tendra la main », a affirmé le candidat.
Le député d’Outremont entend placer les préoccupations des anglo-québécois au coeur du développement des orientations politiques du parti. « Nous adopterons des orientations pour que les aînés puissent obtenir des soins en anglais, qu’ils vivent à Montréal, à Gaspé ou en Estrie, et pour que les jeunes puissent obtenir de bons emplois, dans le secteur public comme dans le secteur privé. »
« Plus encore, comme nous l’avons fait lorsque nous étions au gouvernement, il faut investir dans les institutions qui font la force de la communauté, comme l’Hôpital général juif, les universités Bishop et McGill, le Collège John Abbot et bien d’autres. Surtout, il faut aller de l’avant sans tarder dans le projet du train de l’Ouest. »
Une voix – anglophone – forte
Raymond Bachand s’est également engagé à faire en sorte que les Anglos-Québécois disposent d’une voix forte dans un gouvernement du PLQ. « Je confierai à l’un de mes ministres la responsabilité de tisser des liens avec la communauté, et cette personne sera, en plus du caucus, le point d’entrée d’un gouvernement Bachand. »
« Elle sera responsable de travailler de concert avec les collègues pour que notre gouvernement reste à l’écoute des besoins de nos concitoyens de langue anglaise. »
« Nous réserverons un certain nombre de postes de stagiaires à l’intention des jeunes Anglo-Québécois afin qu’ils puissent faire l’expérience du secteur public, dans l’espoir que plusieurs d’entre eux décident de faire carrière au sein du gouvernement du Québec. »
Raymond Bachand réitère qu’une économie vigoureuse et une gestion rigoureuse des finances publiques sont les clés de l’avenir du Québec. « Je crois que l’expérience acquise au sein des secteurs tant public que privé qui m’ont mieux préparé que tout autre aux vrais défis du Québec. Ensemble, nous parviendrons à générer les investissements et les emplois qui sont garant du soutien de nos programmes sociaux. »
(Source: Comité Raymond Bachand)