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Trois médailles en Coupe du monde pour Pascal Dion

Pascal Dion a remporté une médaille de bronze au 1000m à Nagoya. Photo: Gracieuseté/International Skating Union

Pascal Dion a brillé en remportant trois médailles lors des deux premières étapes de la Coupe du monde de patinage de vitesse sur courte piste, l’épreuve-test pour les Jeux olympiques. Un exploit qui met l’ex-Pointelier en confiance pour se tailler une place aux Jeux de Pékin en 2022.

Contacté quelques jours après la Coupe du monde de Pékin, qui a eu lieu du 21 au 24 octobre, Pascal Dion relate la course qui lui a valu une médaille de bronze au 1000 m. Grâce à un dépassement en dernier demi-tour, l’athlète s’est taillé une place sur le podium «d’une pointe de lame», soit d’un millième de seconde.

«J’étais vraiment content. Ça faisait cinq ans que j’avais gagné une médaille individuelle [en Coupe du monde]. Ça faisait un bon deux ans que je trouvais que je m’améliorais beaucoup, mais ça faisait un an et demi que je n’avais pas compétitionné à l’international.»

Le patineur a remporté une deuxième médaille de bronze au 1000 m quelques jours plus tard à la Coupe du monde de Nagoya, au Japon, tenue du 28 au 30 octobre. «J’ai peut-être fait un peu plus d’erreurs que la semaine avant, mais j’étais un peu plus convaincant dans ma stratégie, je faisais des dépassements importants aux bons moments. Ça fait juste confirmer que la semaine avant, ce n’était pas de la chance.»

Le jeune athlète de 27 ans est par ailleurs monté sur la plus haute marche du podium, partageant l’or du relais de 5000 m avec ses coéquipiers Steven Dubois, Charles Hamelin et Jordan Pierre-Gilles.

Les yeux sur Pékin 2022

Ce sont les résultats de quatre étapes de la Coupe du monde de patinage de vitesse courte piste qui détermineront le classement de qualification olympique. Deux autres étapes sont à venir, du 18 au 20 novembre à Debrecen et du 25 au 27 novembre à Dordrecht.

Restant modeste et indiquant principalement se concentrer pour faire de bonnes courses, M. Dion a toutefois bon espoir d’obtenir une place tant pour les épreuves individuelles que pour les relais aux Jeux olympiques de Pékin.

Le jeune athlète est d’autant plus content que les deux dernières années d’entraînement n’aient pas été faciles en raison des contraintes liées à la COVID-19. Il relate avoir lui-même eu le virus, ce qui l’a écarté quelques semaines de l’entraînement. «Quand je suis revenu, c’était en pleine sélection pour les Championnats du monde. C’était un peu difficile, c’est pour ça que je n’ai pas participé aux Championnats en mars dernier.»

Le patineur a toutefois l’impression d’avoir fait d’importants progrès, notamment grâce à l’appui de Marc Gagnon, entraîneur adjoint de l’équipe nationale, «un bon motivateur» qui arrivait à le convaincre d’aller de l’avant, même quand il «avait un peu mal aux jambes, par exemple pour faire des dépassements difficiles».

Celui qui est également entraîneur au Club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Tremble a maintenant quelques jours de repos et d’entraînement avant de partir pour la prochaine étape en Hongrie. Même s’il a un horaire bien chargé, il garde un équilibre, notamment grâce à ses études au baccalauréat en finances à l’Université Concordia. «Ça me permet de décrocher un peu, de ne pas juste penser à la compétition».

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