Fausse alerte à Indorama Montréal
Entreprise Indorama PTA Montréal enquête sur le déclenchement imprévu de son système d’alerte à la population à son usine de Montréal-Est le 17 janvier dernier.
Selon l’entreprise productrice d’acide téréphtalique – matière première du polyester –, sa sirène s’est soudainement activée vers 9h30 durant une environ une minute, alors qu’il n’y avait aucune situation d’urgence.
«Ce qui est arrivé hier est plutôt nébuleux», a confié le coordonnateur santé et sécurité de l’usine, Simon Tremblay.
«C’est comme si un signal avait été envoyé par inadvertance par le système lui-même, dit-il. On ne faisait pas d’entretien sur l’équipement et il n’y avait aucune manœuvre particulière. Donc, nous enquêtons et je pense qu’il faudra même faire venir un représentant du fabricant du système parce que notre connaissance des aspects techniques de l’équipement est limitée.»
Entreprise Indorama PTA Montréal est née de l’acquisition de l’usine CEPSA de la rue Sherbrooke par le géant thaïlandais de la pétrochimie Indorama Ventures PLC, en 2015.
L’usine teste régulièrement son système d’alerte à la population depuis plusieurs années lors d’un exercice annuel effectué en compagnie d’autres installations industrielles. Lors du dernier test, en novembre dernier, il fonctionnait correctement, assure M. Tremblay.
«Comme ça fait environ 10 ans que nous l’avons et qu’il s’agit de technologie, peut-être que le système est un peu désuet et qu’il faut le remettre à niveau», suppose le coordonnateur santé et sécurité d’Indorama.
La sirène d’Indorama doit être entendue à au moins 1,5 km à la ronde puisqu’il s’agit du rayon d’exposition imaginé en cas d’accident industriel majeur.