«C’est comme si on avait gagné l’or»
Décoré de bronze, le patineur de vitesse Pascal Dion revient de ses premiers Jeux olympiques avec le sentiment du devoir accompli.
«On a fait une course super. C’est un peu une bad luck qui nous est arrivée. Pour nous, c’est comme si on avait gagné l’or parce qu’on savait que c’était à notre portée », a commenté le jeune Montréalais de 23 ans, de retour chez lui dans Pointe-aux-Trembles.
Le 22 février dernier, l’équipe masculine canadienne courte piste, composée de Pascal Dion, Charles Hamelin, Samuel Girard et Charle Cournoyer, a terminé 3e au relais 5000 m des Jeux de Pyeongchang.
Le quatuor canadien semblait en tête quand, à deux tours de la fin, un patineur coréen a chuté. Selon les Canadiens, le Coréen est entré en collision avec Girard, qui a ensuite perdu de la vitesse. Au final, des patineurs chinois et hongrois ont coiffé Girard au fil d’arrivée.
«On va se reprendre aux Championnats du monde», prévoit déjà Pascal Dion, en référence à l’événement qui aura lieu du 16 au 18 mars prochain à l’aréna Maurice-Richard.
La sélection canadienne a repris l’entraînement quelques jours à peine après son retour au Canada. Dion attend de savoir s’il participera à une épreuve individuelle en plus du relais. Déterminé, l’athlète et entraîneur au Club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Trembles pense déjà aux prochains Olympiques d’hiver, en 2022, à Pékin.
«C’est le dernier droit avant les Championnats du monde, dit-il. Ensuite, au moins un mois de congé pour faire d’autres choses. Moi par exemple, j’aime l’escalade et le snow. Ensuite, c’est l’entrainement d’été, puis un autre quatre ans de préparation avant la Chine».