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Emplois d’été Canada: 1,7 M$ pour La Pointe-de-l’Île

Photo: Capture d'écran

Un financement record de 1,75M$ octroyé via le programme fédéral Emplois d’été Canada permettra à 367 jeunes de 15 à 30 ans de trouver un emploi dans La Pointe-de-l’Île.

Ce montant représente le double des sommes allouées l’an passé (861 000$). Il sera distribué à 78 organismes des secteurs de Pointe-aux-Trembles, Montréal-Est, Mercier-Est et Mercier-Ouest.

«Il y a des années, où il fallait vraiment s’assurer que les organismes avaient à tout le moins le même montant que l’an passé. Cette année, il y a beaucoup d’organismes qui ont eu à peu près toutes leurs demandes», s’est réjoui le député fédéral de La Pointe-de-l’Île, Mario Beaulieu, lors d’une rencontre virtuelle qui s’est tenue avec les organismes récipiendaires le 26 avril.

M. Beaulieu a mentionné que plusieurs organismes tiennent leurs camps de vacances avec l’aide du programme fédéral. C’est le cas du Centre des Familles exceptionnelles, situé à Pointe-aux-Trembles, qui tiendra pour une première année un camp adapté pour une clientèle vivant avec une déficience intellectuelle et un trouble du spectre de l’autisme.

Le Chez-Nous de Mercier-Est poursuivra son programme de transport vers les cliniques de vaccination pour les aînés à l’aide du financement.   «Ce n’est pas très recommandé d’avoir un roulement des bénévoles, donc on essaie de le limiter le plus possible. Grâce à ces ressources, ça permet d’avoir un continuum», a indiqué Melda Saeedi, directrice générale de l’organisme.

Des projets mis sur pause en temps de pandémie pourront également reprendre cette année. Parmi ceux-ci, le programme Aînés actifs à vélo de l’AQDR-PDI, un service d’accompagnement permettant aux aînés de se déplacer en vélo-taxi.

Appuyer les commerçants

Le programme fédéral est destiné majoritairement aux organismes communautaires. Cette année, les sommes ont cependant permis «de l’espace pour encourager des petites entreprises», a indiqué M. Beaulieu.

La Crèmerie du Bonbon Plaisir, situé dans Tétreaultville, a notamment reçu une subvention permettant la création de deux emplois.

L’Association des commerçants de Tétreaultville a également bénéficié de l’aide fédérale. «Depuis l’an passé, les commerçants sont très affectés par les ouvertures et fermetures. On a de gros projets pour la revitalisation (…) dans Mercier-Est», a mentionné la directrice de l’association, Viviane Caron.

Le salaire minimum, un obstacle

Bien que la majorité des organismes présents se sont dits satisfaits des sommes reçues, le recrutement reste un enjeu pour certains. Le salaire minimum de 13,50$ couvert par le programme n’est parfois pas assez élevé pour attirer les jeunes.

«Si le niveau de salaire pouvait augmenter, ça donnerait un bon coup de pouce. (…) Au niveau salarial, on est obligé de bonifier», a indiqué Marie-Lyne Bernard, directrice adjointe du Carrefour jeunesse-emploi Pointe-aux-Trembles/Montréal-Est.

M. Beaulieu a rappelé que l’an passé, la Prestation canadienne d’urgence (PCU) avait aussi posé obstacle dans le recrutement des jeunes.

Certains participants ont aussi salué la rapidité de réponse du programme cette année, un enjeu revenant d’année en année. «On essaie toujours de faire le plus vite possible, car plus vite on l’a, plus vite on peut engager les étudiants», a signifié M. Beaulieu.

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